Grainetier (Le)

suivie de Avec Kostas Axelos et les Problèmes de l’enjeu

Thierry Metz


Éditeur :Pierre Mainard


Livre

Langue d'origine :Française

Format :11,0 x 17,0 cm

Nombre de pages :96

Date de parution :05/31/2019

ISBN :978-2-913751-71-2

Prix :14,00 €

Argumentaire :

« Le Grainetier fut publié, de façon confidentielle, par épisodes dans les n° 12 à 18 (1978-1982) de la revue Résurrection de Jean Cussat-Blanc. Le texte se présente sans étiquette, ni roman, ni conte, ni poème. Il s’agit d’un récit symbolique qui s’affirme lui-même comme un récit d’ “initiation”. Il rappelle les classiques récits initiatiques des traditions alchimiques et maçonniques ; en particulier le texte majeur de La Bible des Rose-Croix : Les Noces chi-miques de Ch. Rose-Croix, en 1459. Comme dans toute initiation, le narrateur subit une série d’épreuves dont la plus importante est le passage par la mort qui lui permettra de re-naître. Ici, il est mis au tombeau, moitié dans un socle blanc, moitié dans le gisant noir creux. Au terme du parcours initiatique, le narrateur sera devenu à son tour grainetier, c’est-à-dire poète, celui qui fait germer les mots et les poèmes dans l’esprit des lecteurs. La quête présente dans Le Grainetier alimentera toute l’œuvre de Thierry Metz. »
Extrait de la préface d’Isabelle Lévesque

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

Thierry Metz (1956-1997) est né à Paris. Prix Froissard pour Dolmen (Cahiers Froissard) et prix Voronca pour Sur la table inventée (Jacques Brémond) en 1989, il vécut dans le Lot-et-Garonne à Saint-Romain-le-Noble, fut manœuvre, maçon puis ouvrier agricole. Jean Cussat-Blanc, premier à le publier dans sa revue Résurrection, favorisa son entrée chez Gallimard qui publia en 1990 Le Journal d’un manœuvre et Lettres à la bien-aimée (1995), qui atteindront un cercle de lecteurs ne demandant qu’à s’élargir. Paraîtront ensuite Terre et L’Homme qui penche et, enfin en 2017, à nos éditions, Poésies 1978-1997. Avec Le Grainetier, Pierre Mainard poursuit son projet de donner à lire un fonds d’écrits devenus introuvables, pour la plupart extraits de la revue confidentielle Résurrection.
Dans l'œuvre de Thierry Metz, souligne Isabelle Lévesque, « Tout ce qui s’écrit s’entend, le blanc autour du poème – le silence. (...) La syntaxe simple, la volonté de n’être jamais dans l’excès portent une poésie où tout se réduit dans la lumière. »