Julien Desprez

Julien Desprez. Photo Jean-Pascal Retel

Julien Desprez
Agora (2021) pour guitare électrique et dispositif électronique.
En solo avec pour seuls instruments sa guitare et des pédales d’effets, considérées comme instruments à part entière, sa performance est un véritable spectacle qui engage tous les sens. Le corps est au cœur de sa pratique et une problématique alimente encore son travail aujourd’hui : que faire des corps et de leurs mouvements générés à travers la musique ? Conçu tout d’abord en tant que pièce sonore enregistrée, Agora a été crée lors du confinement de novembre 2020. Agora est aussi une pièce pour électronique, jeux d’impédance, guitare électrique et podoryhtmie, réalisée pendant le confinement d’Automne 2020 et diffusée dans le cadre du Festival italien Cataclisma.
Si Agora fait référence à l’endroit de réunion de la cité, de la ville, ou le peuple entier se retrouve, Agora signifie également « maintenant » en portugais. Agora est double et joue de plusieurs points de vues. Une transe douce, explosive et joyeuse y fait dialoguer podorythmie, haute tension électrique, guitare et corps jusqu’à la rupture et la réconciliation. Avec allégresse et frénésie, un monde multiple se négocie à travers votre écoute. Agora nous plonge dans la jungle de l’impédance. Une jungle où l’air est sec et moite et où les arbres, d’un vert un peu trop éclatant, brûlent de l’intérieur. Crépitant sous nos pas, la route nous dévoile quelques ombres au milieu de la boue, dansant à claquette. La panne y est notre véhicule, la tension électrique notre sève.

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