Comme je m’ennuie de toi, mon pauvre rat ! (Lettres à sa sœur, 1839-1846)

Gustave Flaubert


Éditeur :Editions La Part Commune


Livre

Langue d'origine :Français

Format :12,0 x 17,0 cm

Nombre de pages :256

Date de parution :03/28/2017

ISBN :978-2-84418-336-1

Prix :17,00 €

Argumentaire :

Réunie pour la première fois, la correspondance entre Gustave Flaubert et sa sœur Caroline s’échelonne de 1839 à 1846, jusqu’à la mort brutale de cette dernière après avoir donné le jour à sa fille unique. La complicité entre frère et sœur est communicative. Leurs cibles sont les mêmes : les conventions, la bourgeoisie provinciale. Et pour la vivacité de ses lettres, le ton libre, affranchi et farceur, Caroline n’est pas en reste sur ce frère qu’elle chérit, et réciproquement. Car Gustave, c’est le grand amuseur de la famille. Elle raffole de ses histoires, de ses anecdotes, où sa férocité s’exerce au détriment des petits ridicules des grands hommes comme des petites gens. Tous deux baignent dans une ambiance familiale protectrice et libérale, dont ils tirent sans doute leur liberté de ton. Il la guide dans ses lectures, dans ses goûts ; Caroline prend plaisir à le taquiner et le console quand il traverse des périodes de découragement ou d’ennui. Pour Flaubert, la disparition prématurée de cette sœur adorée, qui compta sans doute autant qu’un Louis Bouilhet, aura été une sorte de drame fondateur. Il en perpétuera le souvenir à travers sa nièce, dont il sera très proche toute sa vie durant, et conservera précieusement dans une pochette grise les « Lettres de ma sœur ».

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

Gustave Flaubert est un écrivain français né à Rouen le 12 décembre 18211 et mort à Croisset, lieu-dit de la commune de Canteleu, le 8 mai 1880.
Prosateur de premier plan de la seconde moitié du XIXe siècle, Gustave Flaubert a marqué la littérature française par la profondeur de ses analyses psychologiques, son souci de réalisme, son regard lucide sur les comportements des individus et de la société, et par la force de son style dans de grands romans comme Madame Bovary (1857), Salammbô (1862), L’Éducation sentimentale (1869), ou le recueil de nouvelles Trois contes (1877).