Amélia habite un monde marchand. Amélia plie et tremble, mais elle ne casse jamais. Les bêtes l’encerclent et la bordent tout à la fois, à mesure qu’elle grandit, rapetisse, se donne naissance, sorte d’Alice du fond des bois. La perspective est celle de la (dé)possession du corps féminin, de la solidarité sauvage, avec en filigrane l’esprit de la chasse et le deuil d’un père qui peuple toutes les débâcles. Amélia est fille de la langue et des choses qu’on surpasse.