PEINTURE ME REGARDE (LA)

Christian Prigent



Éditeur :L'Atelier contemporain


Livre

Langue d'origine :Français

Format :16,0 x 20,0 cm

Nombre de pages :496

Date de parution :08/20/2021

ISBN :978-2-85035-019-1

Prix :25,00 €

Argumentaire :

« Peinture comme poésie » : tel est donc le mot d’ordre que le lecteur trouvera richement décliné au fil de ces quelques cinquante textes écrits entre 1974 et aujourd’hui. Issues de diverses revues et réparties en plusieurs sections, ces analyses critiques concernent tantôt les peintres de Supports/Surfaces (Dezeuze, Viallat, Arnal, Boutibonnes…), tantôt des phénomènes de la peinture ancienne revus par l’œil moderne (anamorphoses, motifs non figuratifs du Livre de Kells…), tantôt la peinture de grands peintres du siècle dernier (Twombly, Bacon, Hantaï…), tantôt celle de contemporains et « amis » de l’auteur (Pierre Buraglio, Mathias Pérez…), tantôt enfin d’autres disciplines artistiques à l’origine de questionnements semblables (la gravure, l’image pornographique, la photographie…).

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

« Christian Prigent réunit dans sa personne et à un haut degré, des qualités rarement présentes ensemble chez le même écrivain : passion pour l’art en général mais aussi pour l’œuvre des autres, y compris ses contemporains ; pénétrante intelligence du rôle social et antisocial de l’écriture ; puissance de travail phénoménale ; audace dans l’invention ; sens de la vie comme expérience et de l’amitié comme poursuite de la beauté par d’autres que soi. Ça donne une œuvre considérable par son ampleur et son retentissement, dans la masse de laquelle il est difficile de conseiller des entrées. Tentons tout de même de mentionner : de la poésie qui trempe l’esprit et détrompe (L’âme, POL) ; un roman aussi dense et plurivocal qu’Ulysse (Commencement, POL) ; un essai sur ses pairs et pères (Une erreur de la nature, POL) ; un livre majeur, qui maintenant fait référence, sur le peintre Viallat (Viallat la main perdue, Éd. Voix). Tous ceux qui aujourd’hui publient des choses un peu dignes, sont passés par cette œuvre-là, avec plus ou moins de reconnaissance. Il faut ajouter qu’aucun auteur français vivant n’est pas capable d’atteindre le même niveau de réflexion critique et de performance orale de ses propres textes (ne manquer aucune de ses prestations publiques, même si on n’aime pas les textes). » (Pierre Le Pillouër)