Nouveautés des éditeurs et des revues / 2022

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CRIMINEL, POUR QUELQUES HAIKUS...

Genji Hosoya



Éditeur :Pippa éditions


Livre

Langue d'origine :Japonais

Format :11,5 x 18,0 cm

Nombre de pages :114

Date de parution :05/05/2022

ISBN :9782376790624

Prix :18,00 €

Argumentaire :

En ces temps troublés, où les heures tragiques de la Seconde Guerre mondiale se rappellent à notre mémoire, ce texte constitue un témoignage de première main sur la répression des poètes pacifistes au Japon dans les années 1940. Il nous permet de comprendre, de ressentir concrètement les étapes de la fabrication du consentement à la guerre : imposer un pouvoir dictatorial dans toute la société, légitimer l'invasion d'un pays voisin, anéantir toute tentative de résistance pacifiste. On y découvre la vie quotidienne d'un jeune poète de haïku, père de famille dans un quartier populaire de Tokyo, qui se retrouve soudain dans les geôles du pouvoir fasciste, du fait de quelques versets pacifistes. Genji décrit sa vie carcérale, les interrogatoires, les bombardements sur Tokyo, parfois de façon très crue, souvent avec un humour tragi-comique émaillé de haïkus. Un texte essentiel à lire et à relire de part et d'autre de l'Eurasie, du Japon à la France, en passant par l'Europe de l'Est...
Seegan Mabesoone

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

Genji Hosoya : Né dans l’actuel quartier de Bunkyō-ku du centre historique de Tokyo, Gentarō Hosoya – Genji Hosoya de son nom de plume – est le fils aîné d’un modeste ouvrier métallurgiste qui travaille à son compte. Genji deviendra lui-même ouvrier, après de courtes études secondaires. Parallèlement à son travail au sein de l’atelier familial, il participe dès sa jeunesse à plusieurs revues de poésie tanka (forme traditionnelle de 31 syllabes), puis de haïku, notamment au sein de la revue Ku to hyōron (« Haïku et Critique ») dirigée par le poète progressiste (shinkō haijin) Jizōson Matsubara. En 1938, il fonde la revue Hiroba (« La Place » ou « L’Agora ») avec Hatsumi Fujita et Hakusen Watanabe, qui sont issus de la branche tokyoïte du mouvement de poètes pacifistes Kyōdai haiku (groupe de haïku de l’université de Kyoto).