CHEVAUX (LES) ET LES ANGES

Anthologie poétique 1931-1991 (édition bilingue)

Agnès Nemes Nagy



Éditeur :La rumeur libre


Livre

Langue d'origine :Hongrois

Format :14,1 x 19,2 cm

Nombre de pages :288

Date de parution :22/04/2022

ISBN :978-2-493-18204-3

Prix :18,00 €

Argumentaire :

Edition établie sous la direction d'Anna Tüskés avec le concours de Guillaume Métayer
Ágnes Nemes Nagy (1922-1991), l'une des plus grandes voix de la poésie hongroise de l'après-guerre, source d'inspiration de générations de poètes, n'avait jamais bénéficié d'un recueil entier en français. La jeune chercheuse Anna Tüskés a réuni de nombreuses traductions introuvables, dont cinq traductions inédites de Bernard Noël, et d'autres textes disséminés en revue ou jamais publiés dus à Guillevic, Pierre Emmanuel, Bernard Vargaftig, et bien d'autres poètes encore. S'y ajoutent près d'une trentaine de poèmes nouvellement retraduits pour cette édition par Guillaume Métayer. La préface est due à la grande poétesse et romancière contemporaine Krisztina Tóth. Un hommage éclatant à Ágnes Nemes Nagy, poète de l'exploration intime et de la résistance intérieure pendant les années sombres, l'année de son centenaire.

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

Ágnes Nemes Nagy (1922-1991) est l’une des grandes figures de la poésie hongroise des décennies de l’après-guerre. Avec son mari Balázs Lengyel, elle fonda la revue Újhold (« Nouvelle lune »), bientôt interdite, qui accueillit János Pilinszky, Iván Mándy, Géza Ottlik ou Sándor Weöres et resta comme un modèle de hauteur littéraire et d’éthique politique dans ces temps troublés. Ágnes Nemes Nagy, qui publia des poèmes dès 1945, fit paraître peu de recueils de son vivant, sous l’effet de la censure politique comme par exigence personnelle mais beaucoup de ses textes ont été redécouverts récemment. Également l’une des grandes références hongroises dans le genre de l’essai, elle fut aussi traductrice littéraire, surtout du français, portant en hongrois, entre autres, des pièces de Corneille, Racine et Molière, des poèmes de Victor Hugo, Saint-John Perse et de ses contemporains, mais aussi de l’allemand, traduisant Rilke, Dürrenmatt ou Brecht. Figure morale, Juste parmi les Nations, c’est une voix qui n’a cessé de marquer et inspirer les générations des poètes hongrois jusqu’à nos jours.