Promesse (La) - Livre audio

lu par Florence Delay

Silvina Ocampo


Éditeur :Éditions des femmes-Antoinette Fouque


Livre

Langue d'origine :Espagnol (Argentine)

Format :14,0 x 12,5 cm

Nombre de pages :3 h 32 min

Date de parution :02/01/2018

ISBN :3328140022308

Prix :22,00 €

Argumentaire :

Traduit de l'espagnol (Argentine) par Anne Picard
Musique originale de Pablo Nemirovsky

Au cours d’une traversée transatlantique sur un paquebot une femme tombe accidentellement à la mer. Tandis qu’elle flotte à la dérive elle s’en remet à sainte Rita, avocate des causes désespérées, et lui fait une promesse. Si elle réchappe à la noyade, elle écrira l’histoire de sa vie. Au milieu d’un océan tour à tour prodigieux et menaçant, des personnes, des lieux commencent alors à affluer erratiquement dans la mémoire de la naufragée. Peu à peu, l’imagination et la poésie prennent le pas et le récit, composé comme un « dictionnaire de souvenirs », s’émancipe de la vraisemblance.

Le texte La Promesse, paru aux éditions des femmes-Antoinette Fouque en avril 2017, dans une traduction d’Anne Picard, a reçu un très bon accueil critique en France (Télérama, Le Monde des livres, Le Monde.fr, Le Magazine littéraire, Le Quotidien du Luxembourg, Diacritik, En attendant Nadeau, Acrobates de la Plume, le Lorgnon mélancolique, Espaces latinos, Mouvement, La Nacion (Argentine)).

Florence Delay nous en offre une lecture, subtile, tendre et drôle, qui en sublime la poésie. Un chef d’œuvre à écouter.

J’ai nagé ou fait la planche durant huit heures, en espérant que le bateau revienne me chercher. Je me demande parfois comment j’ai pu nourrir cet espoir. Je l’ignore vraiment. Au début j’avais tellement peur que j’étais incapable de penser, puis je me suis mise à penser de façon désordonnée : pêle-mêle me venaient à l’esprit des images d’institutrices, de tagliatelles, des films, des prix, des pièces de théâtre, des noms d’écrivains, des titres de livres, des immeubles, des jardins, un chat, un amour malheureux, une chaise, une fleur dont je ne me rappelais pas le nom, un parfum, un dentifrice, etc. Ô mémoire, combien tu m’as fait souffrir ! J’ai cru que j’étais sur le point de mourir ou déjà morte, victime du chaos de ma mémoire. Puis j’ai compris, en ressentant une vive brûlure dans mes yeux due à l’eau salée, que j’étais vivante et loin de l’agonie. S.O. (traduction d’Anne Picard).

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

Silvina Ocampo (1903-1993) est une figure majeure de la littérature argentine. Durant sa jeunesse, elle étudie le dessin et la peinture à Paris avec Giorgio de Chirico et Fernand Léger avant de se consacrer à la littérature vers l’âge de trente ans. Entourée de figures littéraires imposantes – son mari, Adolfo Bioy Casares, son ami Jorge Luis Borges, sa sœur Victoria Ocampo, fondatrice de la revue et maison d’édition SUR –, Silvina Ocampo reste très attachée à son indépendance. Les brefs récits qu’elle écrit s’intéressent à la genèse de l’œuvre et à son rapport au réel. Son œuvre littéraire importante est principalement composée de recueils de poèmes, de nouvelles et de courts romans.