Jean-Louis Giovannoni

Jean-Louis Giovannoni. Photo Mathieu Giovannoni

Jean-Louis Giovannoni est né à Paris en 1950. Il a exercé le métier d’assistant social pendant plus de trente-cinq ans en hôpital psychiatrique. Il ouvre son œuvre poétique avec Garder le mort en 1975, livre de deuil qui deviendra un classique de la poésie contemporaine. Auteur d’une trentaine d’ouvrages chez divers éditeurs (Unes, Leo Scheer, Lettres Vives, Champ Vallon), il compose une poésie de fragments interrogeant le malaise d’un rapport intime et extérieur au monde (Les Mots sont des vêtements endormis, Ce Lieu que les pierres regardent, L’air cicatrise vite). Ce rapport à l’espace s’incarne jusqu’à une forme d’abstraction aérienne à la fin des années 1980 (L’Invention de l’espace, L’Immobile est un geste, Pas japonais) avant de faire place à de nouvelles formes, entre prose et poème. Depuis les années 90, ses thèmes interrogent notamment la violence des rapports sociaux (L’Élection, Journal d’un veau, Traité de la toile cirée, mêlant fantasmagorie et biographie, grotesque et pulsion, dans une figuration du monde où le fourmillement de l’invisible se mêle à l’instabilité du corps personnel et collectif (Sous le seuil, L’Échangeur souterrain de la gare Saint-Lazare). Il s’occupe par ailleurs de la publication des textes inédits de Raphaële George. Lauréat du prix Georges Perros en 2010, il a également été président de la Maison des écrivains et de la littérature. Derniers titres parus : L’Échangeur souterrain de la gare Saint-Lazare,roman intérieur, Unes, 2020 ; Le Visage volé, Poésies complètes de 1981-1991, Unes, 2021.



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Jean-Louis Giovannoni au 39e Marché…