Ghandi Adam

A 40 ans, Ghandi Adam vit avec sa flûte traversière à la main. Ce soudanais, qui a fui son pays pour rejoindre la France il y a une dizaine d’années, joue pour apaiser les corps et les esprits. Depuis le début de la crise migratoire, Ghandi Adam s’est donné une mission : aider les sans-papiers, les migrants à travers la musique.

L’apprentissage de la flûte traversière dès quatre ans au Soudan. A 13 ans, il s’envole pour la… Corée du Nord où le gouvernement de Pyonyang – régime ami de Khartoum – l’invite à se produire.

En 2016, il se rend à Calais, dans la « jungle », quelques semaines avant son démantèlement par les autorités. « Là-bas, je cherchais à identifier des musiciens. » Certains savent jouer de l’accordéon, des percussions, du violon, énumère-t-il. « Je ne les vois pas comme des migrants, mais des professionnels de la musique ». « Quand personne ne parle ta langue, la musique devient un langage universel », conclut-il. « La musique, ça sert à ouvrir les yeux et les esprits ».

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