Miguel Duplan

Miguel Duplan. Photo D.R.

Miguel Duplan, né en 1963, est originaire de Sainte-Marie (Martinique). Il travaille depuis plus de 25 ans en Guyane mais reste en contact étroit avec son île qui lui inspire personnages et situations. Son premier roman, L’Acier (2007) inspiré par la vie de son grand-père, a obtenu le Prix Carbet de la Caraïbe en 2007. Ont suivi Le Discours profane (2008), Un long silence de carnaval (2011), Les Chants incomplets (2013). Il restitue divers aspects de la vie antillaise, passée et contemporaine, dont le principal ressort est, dit-il, « le lien brisé entre la femme et l’homme dans les sociétés anciennement esclavagistes » lequel « s’il peut être reconstruit, la femme en sera l’architecte, il y va de la survie de ces sociétés ».  Sa « Chronique des monts jolis » (2015) entrecroise à Cayenne les trajectoires erratiques de divers Antillais et d’un jeune poète brésilien. Son roman L’Indépendance des âmes (2018) met en scène son bout d’île, empêtré dans sa singularité si française qui accède à l’indépendance à la suite du mouvement contre la « Pwofitasyon ».  Son dernier roman, L’Évangile de L’Homme (2020) est un autre hommage biscornu à son grand-père maternel, personnage qu’il n’a pas connu mais qui s’est épanoui en lui par la voix des autres et de par les sidérations qu’il a laissées dans l’opinion publique : fragments des voix familières et rumeurs destructives. Ainsi, le récit a naturellement évolué vers l’éclat poétique, l’éveil somnambulique.

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