Et parier que dedans aussi se donne la beauté

James Sacré


Éditeur :Æncrages & Co


Livre

Langue d'origine :Français

Format :16,0 x 12,0 cm

Nombre de pages :44

Date de parution :04/04/2018

ISBN :978-2-35439-093-8

Prix :15,00 €

Argumentaire :

Où il est question du corps, de l’écriture et de ce qu’il en est de la déchirure, ce qui lie le premier avec le second. Il est question de la façon dont on se place dans le monde, ce qui nous transporte, ce que voient nos yeux et ce qu’expriment notre bouche, nos mains. D’où part-on pour dire ce rapport aux choses ? Qu’est-ce qui est vrai, qu’est- ce qui ne perd pas sa substance ? Où est la force ?
« le plus beau poème n’est jamais Que le reste de quelque chose. »
Quelle différence y a-t-il entre le chemin parcouru et l’objet abouti ? Il y a quelque chose de l’unification, d’une volonté d’absolu et d’honnêteté. On voudrait que le poème, la peinture disent tout : le balbutiement, l’avancée dans le noir, la recherche de beauté, et déjà ce miroir d’une vérité, du vivant, qui est partout.
James Sacré tord le langage dans une volonté de montrer la recherche d’une esthétique poétique dépouillée, proche du « gribouillage », proche de ce brouillon où l’on rature, où l’on cherche ensuite à ne garder que l’essentiel. Ces choses qu’on a tendance à ne pas voir et où pourtant « se donne aussi la beauté ».

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

James Sacré est né en 1939. Instituteur itinérant agricole, il part, en 1965, vivre aux Etats-Unis où il poursuit des études de lettres (thèse sur la poésie de la fin du XVIè siècle français). Il y enseigne dans une université du Massachusetts tout en faisant de nombreux séjours en France et des voyages en Europe (l’Italie surtout), en Tunisie et au Maroc. Il a publié des livres de poèmes au Seuil (Cœur élégie rouge, 1972), chez Gallimard (Figures qui bougent un peu, 1978) et aux éditions André dimanche, ainsi que chez de nombreux “petits éditeurs”.