CATABASES

Yannick Torlini

Éditeur :Backland éditions


Livre

Langue d'origine :français

Format :12,5 x 22,0 cm

Nombre de pages :96

Date de parution :27/10/2023

ISBN :978-2-9588234-2-9

Prix :17,00 €

Argumentaire :

Catabases, premier ouvrage de la collection Montrer C’est Dire, le livre de Yannick Torlini, marque symbo-liquement le lien entre la poésie et le paysage, entre le visible et l’invisible, le lien avec le vivant, ligne directrice de cette collection.
Au sujet de son livre l’auteur écrit :
« Parmi tous ceux qui tombent, certains tombent plus loin, quelque part au-dessous de la gravité même et de ses sols incertains. Le poids des choses n’est un jour plus le leur, il n’a plus de raisons de durer, comme ils s’aperçoivent enfin que la densité du monde leur avait toujours fait défaut. Alors : ils s’effacent dans ce mouvement descendant, et sans doute y vivent-ils encore, quelque part, avec une anxieuse discrétion, puisant leur force où plus rien ne tient.
Dans leur chute, dans leur chute il y a une forme de légèreté et de joie, celle d’atteindre enfin l’envers de la surface, les lieux des êtres qui tombent et ne se préoccupent plus de tomber : c’est depuis ce là qu’ils parlent et cherchent la fragilité d’un nom. C’est leur langue qu’ils creusent jusqu’aux tréfonds, là où les pierres ne pèsent pas plus lourd que le mot ”pierre” .»

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

Yannick Torlini, écrivain et poète, est né le 29 mars à Nancy.
Il se décrit lui-même comme explorateur de la « malangue » : « Écrit des textes avant tout. Travaille la langue autant qu’elle le travaille. Ne sait pas où il se trouve. Travaille. Travaille souvent. Écrit contre l’angoisse et le désastre. Écrit parfois pour. Ne sait pas où il se trouve. Ne sait pas. Travaille à ne pas savoir. Imagine quelque chose de lyrique. Ne sait pas où il se trouve. N’y travaille pas »
« Très tôt commencée, l’œuvre de Yannick Torlini, forte déjà d’une quinzaine d’ouvrages, continue de tarauder le désastre d’un monde jugé sur sa fin. Ne reste-t-il plus qu’à faire partie de la rumeur du monde ou bien d’autres mondes sont-ils possibles ? La nuit de Yannick Torlini empiète largement sur le jour. Elle masque les idéaux et ce qui charpentait avec sens nos vies avant. »
« Le corps aujourd’hui tente de « s’échapper de ce qui ne tient plus ensemble », additionnant sans illusion des fragments de langue collés. « Il faudra bien que tu finisses ta phrase un jour », écrit l’auteur, comme s’adressant à lui-même, lui qui n’a plus guère d’espoir de se libérer de ce qu’il nomme la « malangue ». En attendant il continue d’avancer d’un livre à l’autre, persévérant dans « ce travail du rien pour qu’il devienne quelque chose ». Comme un lent suicide programmé. « Il est temps d’advenir ».
« À lire Yannick Torlini, malgré la grande singularité (et maturité) de son écriture, on ne peut s’empêcher de penser parfois à Ghérasim Luca auquel il a consacré un essai, mais également à Tarkos » Laurent Cauwet.