ÉCLATS DE VIE

Tatiana DANILIYANTS



Éditeur :PO&PSY


Livre

Langue d'origine :Russe

Format :10,5 x 15,0 cm

Nombre de pages :88

Date de parution :26/05/2022

ISBN :978-2-7492-7294-8

Prix :15,00 €

Argumentaire :

Le présent recueil se compose de 80 pages de poèmes récents de Tatiana Daniliyants, choisis par la traductrice dans une sélection de textes encore inédits dans leur version originale, proposée par l’auteure elle-même. Ce choix de poèmes, de formes et de longueurs diverses (à l’écriture le plus souvent extrêmement brève), rend bien compte du style et des thématiques de la poète, qui dit elle-même :
« Ma poésie est toujours « sur les marges ». J’aime cette position, d’être à la marge. Ma poésie n’est pas radicalement expérimentale mais elle n’est pas traditionnelle (comme on pourrait le dire de la poésie classique russe des 18 et 19ème siècles). Pour moi, il est très important d’exprimer l’esprit du temps… et cet esprit, j’ai découvert qu’il me dictait la forme du poème.
J’aime faire un parallèle entre ma poésie et la sculpture : on doit être précis. On travaille avec les mots comme on travaille avec certains matériaux ; il faut enlever beaucoup de marbre, par exemple, pour trouver la forme juste. »

Ou encore :
« Ce qui, selon moi, distingue la voix pleinement formée de Tatiana Daniliyants, c’est le sentiment de l’espace. Un espace immense, infini peut-on dire, à l’intérieur duquel on peut se déplacer dans toutes les directions et qui n’est pas limité par le temps. » (Zorislav Paounkovitch)

« On aurait envie de qualifier les poèmes de Tatiana Daniliyants d’artefacts, terme appliqué à certaines créations relevant de l’art plastique. On peut y percevoir les strates profondes d’une topographie verbale, une géométrie d’idées poétiques, leur scintillement, leurs illuminations. (…) En même temps, la poétique de Tatiana Daniliyants, qui à première vue semble écrire « hors du temps » est d’une actualité extrême. » (Vitaly Patsioukov)

Le présent recueil se compose de 80 pages de poèmes récents de Tatiana Daniliyants, choisis par la traductrice dans une sélection de textes encore inédits dans leur version originale, proposée par l’auteure elle-même. Ce choix de poèmes, de formes et de longueurs diverses (à l’écriture le plus souvent extrêmement brève), rend bien compte du style et des thématiques de la poète, qui dit elle-même :
« Ma poésie est toujours « sur les marges ». J’aime cette position, d’être à la marge. Ma poésie n’est pas radicalement expérimentale mais elle n’est pas traditionnelle (comme on pourrait le dire de la poésie classique russe des 18 et 19ème siècles). Pour moi, il est très important d’exprimer l’esprit du temps… et cet esprit, j’ai découvert qu’il me dictait la forme du poème.
J’aime faire un parallèle entre ma poésie et la sculpture : on doit être précis. On travaille avec les mots comme on travaille avec certains matériaux ; il faut enlever beaucoup de marbre, par exemple, pour trouver la forme juste. »

Ou encore :
« Ce qui, selon moi, distingue la voix pleinement formée de Tatiana Daniliyants, c’est le sentiment de l’espace. Un espace immense, infini peut-on dire, à l’intérieur duquel on peut se déplacer dans toutes les directions et qui n’est pas limité par le temps. » (Zorislav Paounkovitch)

« On aurait envie de qualifier les poèmes de Tatiana Daniliyants d’artefacts, terme appliqué à certaines créations relevant de l’art plastique. On peut y percevoir les strates profondes d’une topographie verbale, une géométrie d’idées poétiques, leur scintillement, leurs illuminations. (…) En même temps, la poétique de Tatiana Daniliyants, qui à première vue semble écrire « hors du temps » est d’une actualité extrême. » (Vitaly Patsioukov)

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

Tatiana Daniliyants
Personnalité originale aux multiples talents (poète, réalisatrice, artiste, photographe, essayiste, traductrice, initiatrice de nombreux projets artistiques, cinématographiques et littéraires),Tatiana Daniliyants est russe avec des racines arméniennes. Elle est née en 1971 en Algérie et vit en Russie depuis l’âge de six ans. Elle réside à Moscou, où elle a fait des études d’histoire de l’art, de littérature, de philosophie et de cinéma (elle fut notamment l’élève d’Andrzej Wajda).
Elle publie ses poèmes dans diverses revues, dont Deti Ra (Russie), New Review (États-Unis), White review (Grande Bretagne).
Elle est l’auteur de quatre recueils de poèmes : Venise (free poetry, 2005), Blanc (OGI 2006), Bruit rouge (OGI 2012) et L’étreinte du fleuve (Voimega 2019). Ses livres ont été traduits en anglais, italien, polonais, arménien et français (Blanc, aux éd. Alidades 2021).
Elle figure dans des anthologies littéraires, notamment Antipodes (Russie-Australie 2008),
Phonodie (Italie 2014), Anthologie du vers libre (Russie 2019).
Elle participe à des foires internationales du livre, en Russie mais aussi à Londres (2014) et à Paris (2015, 2016), et à des festivals de poésie, entre autres : Gênes (2008), Moscou (2007, 2009, 2013, 2015, 2019), Macédoine (2013), Serbie (2013, 2014), Monténégro (2018).
Sa poésie a été récompensée par de nombreux prix, entre autres : Lauréate du festival international du vers libre (1994, 1995) ; Diplôme spécial du prix international Nosside (Italie, 2008, 2012) ; Mention spéciale du prix poétique Moskovski Scet 2020 pour son dernier recueil.
Elle publie régulièrement des articles sur la culture contemporaine.
Elle est également la réalisatrice de plusieurs courts-métrages de fiction et de longs métrages documentaires, qui ont été présentés à des festivals internationaux de cinéma, notamment à Moscou et à Venise.
Comme sa poésie et ses films, son œuvre artistique de photographe et plasticienne s’élabore à la frontière de plusieurs genres ; citons notamment : L’âme russe (photographies et sculptures en verre de Murano) et Offrandes de Venise à Sergueï Paradjanov (photographies, collages de textile et de verre de Murano).