corps (Le) revient

Contre le lyrisme

Maria Stepanova


Éditeur :Nouvelles éditions Place


Livre

Langue d'origine :Russe

Format :16,0 x 20,0 cm

Nombre de pages :96

Date de parution :06/05/2019

ISBN :9782376280521

Prix :19,00 €

Argumentaire :

« La poésie, ce sont des nouvelles venues de l’avenir, elle s’écrit par anticipation ».
Pour Maria Stepanova, née à Moscou en 1972, la poésie vient par surprise. Ce ne sont ni l’idée, ni l’affect qui renouvellent ainsi le monde, mais bien le corps et les choses, saisis dans leur potentiel de résurrection. Stepanova écrit à la fois « contre le lyrisme » et contre l’ici-maintenant : pour advenir, cette poésie « au futur », à la fois directe et complexe, doit passer par l’expérience de la terre où sont couchés les morts : « Morte comme tant d’autres, vivante on ne sait pourquoi,
Elle fond comme un bonbon derrière la joue froide de l’argile ».
Ces textes (Le Corps revient - un inédit en russe, Contre le lyrisme - 2017, et Vers et prose - 2010) réunis ici constituent son premier livre édité en français.

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

Maria M. Stepanova est née à Moscou en juin 1972. Depuis l’enfance, elle écrit. En 1995, à sa sortie de l’Institut littéraire Gorki, au plus fort de l’effervescence des « années 1990 », elle choisit de travailler dans la publicité, se réservant l’espace de liberté exigé par l’écriture. De 2008 à 2012, poète reconnue, elle est rédactrice en chef du site OpenSpace.ru, media d’information culturelle et artistique. Quand, en 2012, le site voit ses contenus réorientés, Maria Stepanova fonde avec sa rédaction le site Colta.ru qu’elle coordonne toujours et qui poursuit un travail de critique d’actualité culturelle multiforme et pointu. Enseignante invitée (2018-2019) à l’Université de Berlin, elle vit et travaille couramment à Moscou. Stepanova est reconnue en Russie comme l’une des figures marquantes de la nouvelle génération littéraire. Depuis 2001, elle a publié plus d’une dizaine de recueils de poésie (Contre le lyrisme, 2017), plusieurs volumes d’essais. Sa chronique de famille, En mémoire de la mémoire, publiée récemment et saluée par la critique, a reçu le Prix « NOS »/« Nouvelle littérature ». Maintes fois récompensée en Russie et en Europe (prix Bolchaïa Kniga, 2018), son œuvre est toujours plus largement traduite.