Jean-Luc Parant

Jean-Luc Parant. Photo Kristell Loquet

Né le 10 avril 1944 à Mégrine-Côteaux près de Tunis et mort le 25 juillet 2022 à Caen, Jean-Luc Parant n’a cessé de tourner en rond autour d’une œuvre tout à fait singulière. S’étant intitulé « fabricant de boules et de textes sur les yeux » dès la fin des années 1960, puis « imprimeur de sa propre matière et de sa propre pensée » dans les années 2000, comme s’il avait inventé là son propre et unique métier, le travail poétique de Jean-Luc Parant est inséparable de son travail plastique. En effet, son œuvre, conçue dans la stricte dualité de ses thèmes, est affaire de textes et de boules, de vision et de toucher, de jour et de nuit, d’infime et d’infini. Tournant autour de ses installations de boules dessinées, modelées, peintes, sculptées, comme autour de ses compositions de textes sur les yeux ciselés, malaxés, ajourés, ressassés, Jean-Luc Parant a chanté l’espace, le monde et les yeux qui le voient, en orbite autour d’un soleil qui ne nous brûle plus de son feu mais nous illumine de sa lumière.
Jean-Luc Parant était à la recherche d’une machine qui mènerait l’homme aux étoiles, aussi vite que ses yeux le mènent au soleil. Il pensait que les femmes et les hommes ne pourraient pas continuer à exister s’ils ne trouvaient pas le moyen de changer de soleil et de penser le monde autrement.
Ses œuvres et installations sont présentes dans de nombreuses collections publiques et privées (Centre Pompidou, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Fondation Maeght, Musées d’art contemporain de Lyon, de Marseille, de Strasbourg, Musée des beaux-arts de Toulon, Fondation Stämpfli, Fondation Agnès B., et dans différents Fonds Régionaux d’Art Contemporain). Ses monographies d’artiste sont publiées principalement par les éditions Actes Sud. Ses textes sur les yeux sont, entre autres, publiés aux éditions Argol, José Corti, Fage, Fata Morgana, La Différence, Les presses du réel (collection Al Dante), Tarabuste.

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