Nouveautés des éditeurs et des revues / 2021

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JOURNAL

PREMIERS CAHIERS 1954-1960

Alejandra Pizarnik



Éditeur :Ypsilon éditeur


Livre

Langue d'origine :espagnole

Format :15,0 x 22,5 cm

Nombre de pages :368

Date de parution :16/04/2021

ISBN :978-2-35654-102-4

Prix :28,00 €

Argumentaire :

1954 — « Qui m’a appris le nom de Shakespeare ? Personne. Je suis née avec ce nom gravé a priori dans ma nébuleuse. “Ça”, c’est l’éternité ! »
1955 — « Tu es un être humain, Alejandra. Des ions négatifs et positifs explosent dans ta sphère. »
1956 — « ce Journal m’évoque de l’onanisme littéraire. Je vais arrêter. »
1957 — « Possibilité de vivre ? Oui, il y en a une. C’est la page blanche, c’est me dépeindre sur le papier, c’est sortir hors de moi-même et voyager dans une page blanche. »
1958 — « Cette manière d’être étendue, gisant, noyée en moi-même, sans jamais me perdre de vue, même dans l’aliénation, à quoi obéit-elle ? À ce que je ne trouve rien de plus intéressant que moi. »
1959 — « Je suis toute entière un être littéraire. »
1960 — « Mais j’ai peur de confondre la littérature et la vie. »

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

Alejandra Pizarnik est née près de Buenos Aires le 29 avril 1936, à Avellaneda, dans une famille d’immigrants juifs de Galicie, arrivée en Argentine en 1934. Elle fait ses études sans vraiment trouver sa voie : de la faculté de Philosophie à celle des Lettres, de la faculté de journalisme à l’atelier de peinture de Juan Batlle Planas. Elle ne veut, elle ne peut qu’écrire. À 19 ans, elle publie son premier recueil de poèmes. Reconnue, admirée, amie de Jorge Luis Borges, Silvina Ocampo Bioy Casares, Olga Orozco, elle mène une vie littéraire et sociale intense, mais entrecoupée de hauts et de bas, et collabore à la fameuse revue SUR de Victoria Ocampo.
Entre 1960 et 1964, elle vit à Paris où elle est pigiste pour un journal espagnol et écrit dans plusieurs journaux et revues. Elle se lie d’amitié avec André Pieyre de Mandiargues, Octavio Paz, Julio Cortazar, Yves Bonnefoy, Henri Michaux… Elle traduit ses écrivains préférés : Artaud, Michaux, André Pieyre de Mandiargues, Breton, Éluard… Rentrée à Buenos Aires, sa vie se déroule entre les quatre murs de son petit appartement et les rues de la ville. Elle publie alors ses ouvrages les plus importants. En 1968, elle obtient une bourse Guggenheim et fait un bref séjour à New York. Deux tentatives de suicide (en 1970 et 1972) et un séjour à l'hôpital psychiatrique Pirovano de Buenos Aires, précèdent sa mort survenue le 25 septembre 1972.