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Filles, nuages et papillons

Sándor WEÖRES


Éditeur :PO&PSY / très


Livre

Langue d'origine :Hongrois

Format :10,5 x 15,0 cm

Nombre de pages :94

Date de parution :03/15/2019

ISBN :978-2-7492-6291-8

Prix :12,00 €

Argumentaire :

Les poèmes traduits pour le présent recueil, inédits en version française, ont été choisis par la traductrice, Cécile A. HOLBAN, dans l'immense production poétique de Sándor WEÖRES (plus de mille pages). Elle a voulu montrer tout l'éventail de l'écriture, de l'inspiration du poète, sur toute la durée de son œuvre (une cinquantaine d'années entre les premiers et les derniers poèmes). Elle a aussi opté pour des variations sur la forme brève, allant de l'épigramme ou de l'aphorisme aux comptines, en passant par des haïkus détournés ou des ballades.
Le titre donné au recueil incarne tout l'imaginaire de Weöres, très inscrit dans la tradition orale et folklorique hongroise, mais aussi dans une sorte de fausse innocence que le poète tenterait de retrouver à travers les vicissitudes de son temps et de son propre parcours.
Le recueil s'accompagne de 8 encres de Annie LACOUR.

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

Né en 1913 à Szombathely (Hongrie), Sándor Weöres passe dix ans (1933-1943) à Pécs, où il fait ses études universitaires et travaille comme bibliothécaire, avant de s’installer définitivement à Budapest. En 1937, il fait un voyage en Asie, visitant l’Inde, Ceylan et la Chine.
Précoce, Weöres écrit des poèmes dès l’âge de quatorze ans ; le poète Mihály Babits le découvre très tôt et lui ouvre la revue Nyugat. Son premier recueil paraît en 1934 ; depuis lors, il a publié une vingtaine d’autres recueils dont les plus importants sont Méduse (Medúza, 1943), Le Péristyle des dents (A fogak tornáca, 1947), La Tour du silence (A hallgatás tornya, 1956), Fontaine de feu (Tnzkút, 1964), Sombre Saturne (Merüln Saturnus, 1968) et Psyché (1972).
Weöres a publié plusieurs livres de poèmes pour enfants, trois pièces de théâtre et de nombreuses traductions ; pendant les années du stalinisme et jusqu’en 1964, il a vécu essentiellement de traductions littéraires pour pallier au peu de publications autorisées. Il a traduit Mallarmé et le poète géorgien Rousthavéli, Eliot et Chevtchenko, mais il préfère, de son propre aveu, ses traductions de Laozi, de Chuyouan et de William Blake.
La vision très moderne qu’a Weöres des fonctions de la poésie l’a amené à reconsidérer l’histoire de la poésie de son pays et à en publier une anthologie très originale, «Trois moineaux avec six yeux» (Három veréb hat szemmel, 1977), qui modifie radicalement les traditions et les perspectives en insistant sur des valeurs censurées jusque-là : mysticisme, folie, érotisme, féminisme ; cette anthologie ayant eu un grand succès, Weöres s’est trouvé à l’origine des tentatives de renouveler l’histoire littéraire.
Il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands poètes hongrois et l’un des poètes majeurs du siècle.

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