Erik Lindner

Photo : Tessa Posthuma de Boer

Erik Lindner tente de capter les mouvements perçus par hasard dans le langage. Sa poésie est empreinte de l’idée que le mot crée de la cohérence. Cette idée se retrouve dans Tong en trede (“La Langue et les Marches”, 2000), un recueil qui évoque une réalité « qui dans son apparente trivialité met en lumière toutes sortes d’aspects merveilleux et intangibles ». Ces qualités sont encore plus développées dans son troisième recueil, Table (“Table”, 2004), et dans son quatrième, Terrain (“Terrain”, 2010). Les poèmes de Lindner sont des instantanés, des preuves concrètes d’une probabilité. Comme l’explique Ulf Stolterfoht, le but de sa poésie est que le langage révèle ce que pourrait être le bonheur. Non pas en réfléchissant sur le sujet, mais en exprimant les moments où le bonheur devient physique. L’œuvre d’Erik Lindner a été traduite en de nombreuses langues et ne cesse d’être représentée dans les festivals du monde entier. Certains de ses recueils ont été traduits en français : Un autostoppeur et son accident (Théâtre Typographique, Courbevoie, 2018) ; Terrain (CipM/Spectres Familiers, 2007). Un de ses recueils paraîtra en septembre aux éditions Vies parallèles. Erik Lindner a co-traduit Hans Faverey en français, avec Eric Suchère.

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Erik Lindner au 37e Marché…