Camille Bloomfield
Camille Bloomfield explore la poésie sous toutes ses formes : écriture, performance, numérique, traduction, spoken word, recherche… A la suite d’une thèse sur l’Oulipo, elle a co-fondé l’Outranspo (Ouvroir de translation potencial), qui défend une approche créative de la traduction, et rejoint l’Oplepo, le cousin italien de l’Oulipo. Sa poésie est née autant sur les réseaux sociaux (Instagram) que sur scène (en performance ou lecture), mais aussi à l’occasion de collaborations avec des musiciens (elle a signé les textes de la pièce Immobilités de Nicolas Tzortzis, création France musique 2019, et les vidéo-poèmes du spectacle Sous l’étoile de Marianne Piketty & le Concert idéal, 2024). Membre du comité de rédaction de la revue Po&sie, elle est aussi traductrice de poésie depuis l’anglais et l’italien (notamment des Cent quatrains érotiques, Patrizia Valduga, Nous, 2021). Aux éditions Les Venterniers, elle dirige la collection « les gens connectés » et a publié Les gens qui datent (avec Béatrice Bloomfield, 2022) et Poèmes typodermiques (2023). Sa traduction-recréation de La Machine de Georges Perec et Eugen Helmlé (avec Valentin Decoppet) paraîtra au Nouvel Attila en octobre 2025.