Robert Piccamiglio
Né pour mémoire de parents italiens, l’année de la victoire de Fausto Coppi, le Campionissimo, sur le Giro et le Tour de France, Piccamiglio n’est en rien coureur cycliste, il n’a ni le coffre, ni les jambes nécessaires. Réfractaire à toutes formes de discipline, il quitte l’école de la république à l’âge de 14 ans, estimant qu’il n’avait rien de plus à apprendre qu’il ne sache déjà. Premier travail, manœuvre dans le bâtiment, puis il entre à l’usine. Il en ressortira trente-trois ans plus tard ayant perdu la plupart de ses illusions sur le genre humain. En parallèle il tente de construire une œuvre littéraire qui aborde tous les genres : poésie, théâtre, nouvelles, récits, chroniques, romans. A ce jour sa bibliographie fait état de plus de soixante livres publiés chez une vingtaine d’éditeurs. Obstiné il continu à jouer au chasseur de tempêtes. Entendez par là, à travailler (Il ne dit jamais écrire) se posant, la seule, l’unique question celle de savoir si l’éternité aura la capacité à reconnaître les siens.