Périphérie #7

Ficelledéfroissée

Mardi 24 mai 2016 / 20 h 30

Hélène Breschand
Patricia Castex-Menier
Aaris Deshayes
Luce Guilbaud
Constantin Kaïtéris
Marc Kober
Gilbert Lascault
Werner Lambersy
Dominique Mac Avoy
Sabine Péglion
Alexis Pelletier
Vincent Rougier

Nées en 1993, avec un catalogue de 155 titres dont 120 numéros, soirée autour des éditions Vincent Rougier et sa revue Ficelle. Hommage de ses auteurs, avec Marc Kober, Dominique Mac Avoy, Constantin Kaïtéris, Sabine Péglion, Werner Lambersy, Luce Guilbaud, Patricia Castex-Menier, Alexis Pelletier, Gilbert Lascault autour de Vincent Rougier. Musique Hélène Breschand (harpe). Montage d’images : Aaris Deshayes
Exposition – œuvres sur papier froissées
Organisée avec la Maison de la Poésie, Vincent Rougier, Claude Batisse et l’association Gradiva.

Maison de la Poésie/Scène littéraire
157 Rue Saint-Martin
75003 Paris
M° Rambuteau (11) / RER Les Halles
Entrée libre

Réservation conseillée au 01 44 54 53 00
accueil@maisondelapoesieparis.com

Biographies

Hélène Breschand

D’une grande force méditative et d’une richesse musicale nourrie à des sources très diverses, la musique d’Hélène Breschand parvient à faire oublier la spécificité de son instrument pour atteindre à une singulière universalité. Soliste internationale, compositrice, elle est co-fondatrice de l’ensemble Laborintus avec Sylvain Kassap, elle collabore avec les compositeurs tels Luciano Berio, Pascal Dusapin, François Sarhan, et jouent avec de nombreux improvisateurs tels Médéric Collignon, Didier Petit, Jean-François Pauvros, Elliott Sharp. Elle appartient à une génération de musiciens avides d’expériences transfrontalières. Explorant les champs d’un art total, on la retrouve dans la danse, le cinéma, le théâtre et les arts plastiques, auprès de Christian Marclay, The Do, David Toop.


Patricia Castex-Menier

Née à Paris en 1956. Elle y vit et y enseigne. Elle à collaboré à différentes revues. Poésie : Chez Cheyne éditeur : Questions de lieu, 1985. Chemin d’Éveil, 1988. Infiniment demeure, 1992. Ce que me dit l’ensevelie, 2001. Bouge tranquille, 2004. X fois la nuit, 2006. Aux éditions Rougier V. éd. : Le Roi Berdagot, (Avec Werner Lambersy, théâtre pour enfants) 2005. Achill Island, moutons et cetera, 2006. Révisions, 2009. Aux éditions Al Manar : Reconnaissance, 2009. Aux éditions l’Amourier : Coaraze, – Quatre saisons en un jour, 2009. Aux éditions Aspect : Jardins publics, 2011. Aux éditions La Porte : Épisodes, 2010 – Octobre déjà là, 2013. Aux éditions du Cygne : Passage avec les voix, 2013. Roman : Aux éditions La Dragonne : L’éloignée, 2001.


Luce Guilbaud

Vit et travaille en Vendée, poète et plasticienne elle a enseigné les arts plastiques et exposé en France et en Allemagne. Diverses publications : aux éditions de L’Idée Bleue, Le cœur antérieur, chez Tarabuste, Elle lui dirait la mer, chez Dumerchez, Une pluie de non retour, chez La Renarde rouge, Sanguine, chez Alain Benoît, Noir et après, aux Écrits des forges, Rouge incertain, chez Soc et Foc, Du sel sur la langue. Elle anime des rencontres autour de la poésie dans les écoles, les bibliothèques.


Constantin Kaïtéris

Né à Paris. A étudié les lettres, la linguistique et quelques langues orientales. A enseigné le français et exercé des métiers liés à cet enseignement en France mais aussi en Éthiopie, en Égypte, en Grèce et en Albanie ce qui laisse des traces dans ses divers écrits : poèmes, proses, contes, traductions. Pratique aussi la lexicographie. Parmi les derniers livres parus : Piles de proverbes, Ficelle no 102, gravure Tristan Felix, Rougier, 2011, Des pommes politiques nouvelle édition suivie de Encyclopédie portative des quartiers d’orange avec des photos de Vincent Verdet, Éditions Corps puce, 2011, Un jardin sur le bout de la langue, illustré par Joanna Boillat, Møtus, 2014 (coll. Pommes, pirates, papillons), Alice et Ulysse vont en bateau, éditions LansKine, 2015, et Trois Villes des commencements : Construction d’Alexandrie, Mise en place d’Addis Abeba, Les Lignes d’Athènes, Éditions Les Arêtes, Arles, 2015.



Marc Kober

Marc Kober est écrivain et enseigne à l’université Paris 13. Il vit entre Paris et Nice. Il est né en 1964. Il est poète et essayiste. Digne descendant du surréalisme influencé par Mandiargues et par Arcane 17, il a créé une belle revue inscrite dans ce domaine dans les années 90 du siècle passé, La Révolte des chutes, revue qui a joué un grand rôle dans le développement des éditions post surréalistes Rafael de Surtis, avant de devenir rédacteur en chef de Supérieur Inconnu puis membre du comité de rédaction de La Sœur de l’Ange. Auteur d’un roman L’Archipel des osselets (Fayard) et d’un recueil de nouvelles Souvenirs d’un homme tranquille (A Contrario, 2004). Dernier livre publié : Un hareng Dieppois à Fécamp, gravures de Olivier O. Olivier, Rougier V éditeur, 2011, 37 pages, 13 euros.


Gilles Lascault

Né en 1934 à Strasbourg. Ecrivain, critique d’art, professeur émérite (Philosophie de l’art) à l’Université Panthéon-Sorbonne Paris I). Son oeuvre est considérable aussi, et surtout, en singularité. Insoucieux des hiérarchies, indifférent aux notoriétés, vraies ou fausses, il explore ce qu’il appelle “le royaume du visible joyeux” avec une sorte de gourmandise tenace, tour à tour apeurée et tranquille. Elle impressionne par son volume : 9 livres d’esthétique, dont une thèse devenue classique, Le Monstre dans l’art occidental (Klincksieck, 1973, rééd. 2004), qui s’ouvre par cette phrase d’Henri Michaux : “Le poste d’expert en monstres est le premier des postes subalternes.” A quoi il convient d’ajouter 29 monographies consacrées à des artistes contemporains et pas moins de 14 fictions, depuis Un monde miné (Bourgois, 1974) jusqu’à Galaxies amoureuses(Le Passage, 2004) qui propose de nouvelles figures fantastiques de féminité à rapprocher de Figurées, défigurées. On devrait en outre mentionner 84 commentaires fictionnels, 230 textes de catalogues, 122 participations à des ouvrages collectifs, et de très nombreux articles de presse ou émissions de radio. Il publie en 2014 Les Chambres hantées, chez Tarabuste.


Werner Lambersy

Poète belge né à Anvers le 16 novembre 1941. Il vit à Paris. Auteur d’une centaine d’ouvrages dont quatre chez Rougier V. éd. , il est considéré comme une voix majeure de la littérature francophone. Il a reçu de nombreux prix. Il nous livre dans ses poèmes les mots liés aux circonstances de son chemin de vie. Ils atteignent l’inégalable évidence de nos quotidiens. Derniers titres publiés : Conversation à l’intérieur d’un mur, 2011, Dernières nouvelles d’Ulysse, 2015, “Escaut ! Salut”, 2015 – Opium Editions, In angulo cum libro, Al Manar, 2015, avec Diane de Bournazel, La Perte du Temps, au Castor Astral, 2015.


Dominique Mac Avoy

Dominique Mac Avoy se présente comme « CCP », comédienne, chanteuse, peintre ! Côté théâtre elle débute à New York, puis sévit sur les scènes parisiennes et internationales. On la voit régulièrement à la télévision ou parfois au cinéma et le matin elle peint des marées basses, des vaches et des nus, en chantant des chansons de Claude Astier sorties de leur album Délires et vicissitudes de l’amour. Vincent Rougier l’a découverte au Marché de la Poésie, l’a éditée et même ficelée, et lui a commandé des illustrations. Ils ont dessiné ensemble et ce long compagnonnage aboutit à cette soirée du 24 mai à la Maison de la Poésie.


Sabine Péglion

Née à Monaco, Sabine Péglion vit en région parisienne. Des études de lettres à Nice et un doctorat sur l’œuvre de Philippe Jaccottet à la Sorbonne lui ont permis de concilier écriture, poésie et enseignement. Des voyages, des rencontres, des liens avec des peintres et sculpteurs ont donné naissance à de multiples recueils et expositions. Un éclair de silence, Éditions de la Margeride, gravures Robert Lobet, 2015, Le nid, Éditions La Tête à l’envers, 2015, Prière Minérale, Éditions de la Margeride, gravures Robert Lobet, 2015, Écrire à Yaoundé, Soligny-la-Trappe, Éditions V. Rougier, 2015, Des mots Des formes Une rencontre, sculptures M. Salavize livre d’auteurs, 2014, Traversée Nomade, Paris, Éditions Sous La Lime, 2013, Derrière la vitre, Soligny-la-Trappe, Éditions V. Rougier, 2012, Australie, notes croisées, dessins de J. Bret, Paris, livre d’auteurs, 2011, Danse, deux regards poétiques sur des croquis de danse, en collaboration avec B. Moreau et J. Bret, Paris, livre d’auteurs, 2008, Métamorphoses, Nogent, Éditions Hélices Poésie, 2005.


Alexis Pelletier

Il a récemment publié : Quelques mesures dans l’époque (Voix d’encre, 2008), Le Grand Réel(Daniel Duchoze, Rouen 2008), 51 partitions de Dominique Lemaître (Tarabuste, 2009) et Encore un petit Mlash, (Revue ficelle n°93, 2009). Depuis 2006, il travaille régulièrement avec le compositeur Dominique Lemaître pour des concerts poétiques avec l’Ensemble Accroche-Notes, l’Ensemble Orchestral Contemporain, l’Ensemble Stravinsky, François Veilhan, etc.). En avril 2011, le spectacle Les Tableaux de Bruno, autour des Tableaux d’une exposition de Moussorgski/Ravel a été joué à l’Opéra de Rouen Haute-Normandie. En février 2012, il publie aux éditions de l’Escampette, Comment quelque chose encore suivi de Quel effacement.


Vincent Rougier

“De la famille Rougier & Plé, il était prédestiné à se tourner vers les Beaux-Arts. Ce qui l’était moins est sa façon très personnelle d’être artiste et graveur. Il invente un périodique nommé « ficelle », qui accueille près d’une centaine d’auteurs, complété par des « plis urgents ». Sous un même parapluie, relié par un seul fil de couture, il orchestre un bœuf de voix, de traits et de couleurs. Le format réduit incite à écrire court, brefs poèmes, nouvelles miniatures. La gravure ou le dessin ouvrent une fenêtre pour respirer. Solitaire de Soligny-la-Trappe, il monte en neige le pli et la fronce, en sarong et pullover chaud. Il se penche sur le mystère du repassage dans un ancien atelier de confection. Son activité n’est pas simplement artistique et utile à la poésie : elle est éthique puisqu’il relie des mondes.” Marc Kober.