Périphérie #10

Poètes en résonances

Vendredi 27 mai 2016 / 20 h

Jean-Louis Giovannoni
Maxime Perrin
Véronique Pittolo

Comme de coutume depuis quatre ans, nous recevons, en lecture avec accompagnement musical, deux poètes dans ce lieu magique Poètes en résonances. Avec Jean-Louis Giovannoni, Véronique Pittolo et Maxime Perrin (musique).
Organisée avec Poètes en résonance

Poètes en résonances
8 Rue Camille Flammarion
75018 Paris
M° Porte de Clignancourt (4)
Entrée libre

Biographies

Jean-Louis Giovannoni

Jean-Louis Giovannoni est né à Paris en 1950. Il exerce le métier d’assistant social pendant plus de trente-cinq ans dans un hôpital psychiatrique parisien. Il fonde, en 1977, avec Raphaële George, la revue Les Cahiers du double qu’ils codirigent tous deux jusqu’en 1981. De 2005 à 2007, il est membre du comité de rédaction de la revue Le Nouveau Recueil. Il reçoit le prix Georges-Perros en 2010. Il est président de la « Maison des Écrivains et de la Littérature » (Mel) de juin 2011 à juin 2012. Ouvrages récents : Envisager, Editions Lettres Vives, 2011 ; Issue de retour, Editions Unes, 2013 ; Voyages à Saint-Maur, récit, Editions Champ Vallon, 2014 ; Les mots sont des vêtements endormis, (rééd.) Editions Unes, 2014. Sous le seuil, récit, à paraître aux Editions Unes en avril 2016.


Maxime Perrin

Maxime Perrin est accordéoniste avec une riche expérience de scène développée au contact de formations musicales d’Europe de l’Est (Spam, Astrana, Geffilte Swing, Davaï…) et de chansons (Djipe qui swingue, Akim le reubeu des bois, Ludmilla, Daniel E, l’Air brut, Taîra, Dikès…). Il est co-fodonteur d’Anamorphoses Musicales, association mélangeant musique et autres arts et de aZurA, un groupe de jazz fusionnel.


Véronique Pittolo

Critique d’art et poète, Véronique Pittolo se situe dans une écriture hybride, entre poésie et prose. Son unité est le vers remodelé vers une possibilité narrative. Ses énoncés qui ressemblent à des formules, produisent des effets de rupture. Gary Cooper ne lisait pas de livres (Al Dante, 2003) propose une réinvention rêveuse des films hollywoodiens, questionne l’effet de retour des constructions héroïques sur notre quotidien. Elle travaille les mythes comme fictions « éteintes », rebuts de notre patrimoine commun à revisiter (l’ogre, l’acteur, la diva, le héros homérique), ce qui reste d’un personnage qu’on a vaguement oublié, ce qui, dans le folklore, nous rassemble. La Révolution dans la poche (Al Dante, 2009), interroge l’héritage de la Révolution française par-delà les images d’Épinal. Comment percevons-nous aujourd’hui ce capital symbolique ? En 2012, On sait pour pourquoi les renards sont roux (Le Temps des cerises), rassemble des poèmes de patients atteints de cancer et des citations d’œuvres qui ont nourri l’atelier d’écriture qu’elle anime depuis 2007, à l’institut Gustave Roussy. En 2014, Une jeune fille dans tout le royaume (éd. de l’Attente), à travers trois contes contemporains, renverse les codes de l’éducation catholique, aliénants pour le devenir des jeunes filles. Son écriture fragmentaire réactive de la fiction là où il y en a déjà, afin de réveiller quelque chose chez le lecteur, quelque chose qu’il connaît mais qu’il a un peu oubliée (Schrek, Gary Cooper ne lisait pas de livres, Opéra isotherme, Hélène mode d’emploi). Sa participation au groupe VegaLab consiste à proposer lectures et débats, autour de la pratique de la lecture comme engagement nécessaire dans notre société.