Périphérie #16

« Autour de Bernard Heidsieck il y a : » – Maison de la Poésie /Scène littéraire

jeudi 21 mai – 19h

« Autour de Bernard Heidsieck, il y a :»

Frédéric Acquaviva / Vincent Barras / Patrick Beurard-Valdoye / Julien Blaine / Jean-Pierre Bobillot / Anne-James Chaton / Jacques Demarcq / Patrick Dubost / Jean-Michel Espitallier / Christophe Fiat / Giovanni Fontana / Joël Hubaut / Anne Kawala / Pierre Le Pillouër / Sébastien Lespinasse / Michèle Métail / Didier Vergnaud / Isabelle Vorle…

Biographies


Bernard Heidsieck Last lecture, Théâtre de l’Echelle, 28 avril 2007.

Bernard Heidsieck, poète multimédia, est à l’origine de la poésie-action et l’un des co-fondateurs de la poésie sonore avec Henri Chopin, en 1959, par l’usage qu’ils font du magnétophone et du micro, outils non plus simplement reproducteurs mais transformateurs par les mixages possibles. Il publie son premier livre de poèmes en 1955 et peu après commence ses expériences magnétophoniques. Il va participer aux différents festivals d’avant-gardes à Paris, dans les années 60, et tout particulièrement aux rares soirées Fluxus, avant d’organiser, chez lui et ailleurs, des soirées de lectures, de performances et de poésie sonore, dans les années 70. Il publie sur disque dans la revue OU de 1954 à 1974, édite le premier livre-disque (5 vinyls inclus) dans les années 70 au Soleil Noir, à Paris. Il publiera une suite de disques (L’encoconnage, Poèmes-partitions etc.) et tout dernièrement le coffret (Texte et CD) Vaduz, aux éditions Conz à Vérona (Discographie complète). Plusieurs CD et plaquettes seront publiées en 1999. Jean Pierre Bobillot a publié le premier livre sur son oeuvre, en 1997, aux éditions Jean Michel Place. Bernard Heidsieck n’abandonne ni le sens ni la phrase, il invente une nouvelle dramaturgie visuelle, gestuelle, verbale et sonore, avec les pré-enregistrements magnéto et l’improvisation simultanée, au micro, en direct, créant ainsi ce qu’il a nommé la poésie-action (en action et selon une partition préalable). Créateur et interprète de sa propre production, il produit une oeuvre où texte-corps et voix sont un tout indissociable.


Frédéric Acquaviva. DR

Frédéric Acquaviva est un compositeur et artiste sonore né en France en 1967.
Il a écrit 30 oeuvres musicales (installations chronopolyphoniques ou pièces pour concert spatialisées), publié 20 disques (chez Al Dante, Casus Belli, B@£) ainsi que des livres et multiples sur sa musique. Il donne des concerts dans des lieux fort variés tels que le Moderna Museet à Stockholm, Palais de Tokyo à Paris, Museum Weserburg à Bremen ou l’Experimental Intermedia à New York, XP à Beijing, Deep Listening Institute à New York, le Festival Spor à Aarhus, Levontin 7 à Tel Aviv, Cabaret Voltaire à Zurich, Donjon de Maîtresse Cindy à Paris, Old Police Station à Londres, Casa Wangalwa au Kenya, Conservatoire de Paris, Garage Skoda à Paris, Emily Harvey Foundation à New York. Il a travaillé avec Pierre Guyotat, Jean-Luc Parant, FJ Ossang, Isidore Isou…
Depuis 2012, il vit et travaille à Londres et Berlin, où il a ouvert avec la mezzo-soprano Loré Lixenberg un “artist space” : La Plaque Tournante, où il a notamment organisé la dernière rétrospective du vivant de Bernard Heidsieck : “Comme chaque matin”. Il a également monté des expositions sur Gil J Wolman au MACBA, Barcelone ou sur le Lettrisme au Reina Sofia, Madrid ou au Passage de Retz à Paris et, après avoir été directeur de publication aux Editions Derrière la Salle de Bains (17 titres) a fondé les Editions AcquAvivA (26 titres à ce jour dont Maurice Lemaître, Joël Hubaut, Broutin, Philip Corner, Pauline Oliveros, Phill Niblock, Bernard Heidsieck…)
www.frederic-acquaviva.net
www.laplaquetournante.org


Vincent Barras. Photo Isabelle Meister.

Vincent Barras est historien des sciences, traducteur, performeur. Il enseigne à l’Université de Lausanne et à la HEAD Genève. Il publie des livres, essais, articles sur la théorie du corps, la médecine et la psychiatrie, la poésie, la musique et l’art contemporain.
Publications (sélection) :
Poésies sonores, Genève 1992 (dir., avec N. Zurbrugg)
Galien. Les passions de l’âme, Paris 1995 (avec T. Birchler et A.F. Morand)
Galien. De la bile noire, Paris 1998 (avec T. Birchler et A.F. Morand)
La médecine des lumières : tout autour de Tissot, Genève 2001 (dir., avec M. Louis-Courvoisier)
Neurosciences et médecine (dir., avec J.-Cl. Dupont), Revue d’histoire des sciences, 63, 2010
Le courrier du corps au XVIIIe siècle (avec S. Pilloud et M. Louis-Courvoisier), Lausanne, 2013
Maladies en lettres (dir., avec M. Dinges), Lausanne 2013
Corps, éducation physique, médecine (19e -20e siècles) (=Gesnerus. Swiss Journal for the History of Medicine and Science, 2013-I (dir., avec G. Quin, et N. Bancel)
Tout autour de Galien : médecine, biologie et anthropologies antiques, de Mario Vegetti, intr. et trad, Paris (sous presse)
Galien. Tempéraments (avec T. Birchler), Lausanne (sous presse)
Traductions (sélection) :
Theodor W. Adorno, Introduction à la sociologie de la musique, Genève 1992 (avec Carlo Russi)
Georges Séféris, Journal de bord, I, II, III, Genève 2000, nouvelle édition revue, Genève 2011
Eugen Gomringer, Constellations et poèmes concrets, Genève 2005
Anton Webern, Chemins vers la nouvelle musique, Genève 2008
Robert Lax, 1 2 3 Poèmes et journaux, Genève 2011
John Cage, Silence, Genève 2012 (1re éd. 2003)
Sonores (sélection) :
voicing through saussure (avec Jacques Demierre), 3 CDs, Bardem, 2013
Karst, LP ((avec Abstral Compost, d’incise, Cyril Bondy, Luc Müller), LP, Insub LP01, 2013


Patrick Beurard-Valdoye. Photo Jacqueline Salmon

Patrick Beurard-Valdoye
Poète né en 1956, il rencontre les poètes sonores à Nice en 1980, et côtoie à Berlin en 1982 les performers et plasticiens de la première génération (J. Cage ; J. Beuys ; W. Vostell ; E. Williams).
Il donna sa première performance poétique en 1983 au Musée rhénan de Bonn, lors des commémorations de l’amitié franco-allemande.
Sa démarche vise à refonder les formes narratives dans les arts poétiques. Plus particulièrement l’épopée, dans son “Cycle des exils” qui comprend à ce jour six volumes parus, dont : Mossa, Al Dante, 2002 ; Le narré des îles Schwitters, Al Dante, 2007 ; Gadjo-Migrandt, Flammarion, 2014.
Par ailleurs (sélection) : N’imite jamais le cri du héron (avec interventions graphiques d’Isabelle Vorle), Rencontres, 1999 ; Le secret des limbes intercepté, Carnets de Montagne froide, 2003 ; L’Europe en capsaille, Maison de la poésie, Rennes, 2006 ; Théorie des noms, Textuel (coll. L’œil du poète), 2007.


Julien Blaine

Julien Blaine est né en 1942, à Rognac, au bord de l’Étang de Berre, flaque de mer jadis bleu-azur, aujourd’hui marron glacé et a grandi au bord de l’Arc jadis rivière aujourd’hui égout. Il vit à Ventabren et à Marseille et nomadise le plus possible.
Depuis plus de 20 ans (novembre 1985), il ne recense plus ses enregistrements sur cassettes audio ou vidéo et les émissions de radio (trop !) et regrette de ne pouvoir indiquer ses participations aux expositions collectives, (expositions dont il prit souvent l’initiative), aux festivals et autres rencontres, sans parler de tous ces vidéastes et preneurs de son qui à travers le monde ont capturé son image au cours de ses poèmes en “chair et en os”, plus communément nommés “performances”…
 Participe, par ailleurs et tout au rond du monde, à de nombreuses revues, anthologies, expositions, rencontres, festivals…

Bibliographie sélective :
Comment sortir la phrase de sa gangue (Éd. Al Dante) 2001
Kyé de N & de M (VOIX éditions) 2002
Se constituer vrai/ment Grand Père (Éd. le Bleu du Ciel) 2003
L’impromptu de Valenciennes (Éd. de l’école des beaux-arts de Valenciennes) 2004
L’éventail n° 1 – 1959/2004 avec Antoine Simon (Éd. NèPE) 2005
En dansant la Sumida – avec Valentine Verhaeghe et Viviane Duvergé (Éd. NèPE) 2005
Bye-bye la perf. livre + CD audio, (Éd. Al Dante), 2007.
Poëmes Vulgos, (Éd. Al Dante), 2008.
Agnès Olive rencontre Julien Blaine, Éd. La Belle Bleue, 2009
Mo(u)llard, Éd. Plaine Page, 2009
Mais 2009, Dernier Télégramme, 2010
Ce petit nuage a l’air bête, collection jeunesse Petit VA !, Éd. Centre de Créations pour l’Enfance, 2014
Thymus, Le Castor Astral, 2014


« POète bruYant », Jean-Pierre Bobillot pratique la re/création sonore (en studio) et la lecture/action (en public), et se définit comme « formaliste lyrique ». — Derniers recueils : Y a-t-il un poème dans le recueil ?, Voix (2009), Prose des Rats, L’Atelier de l’A¬gneau (2009), News from the POetic front, Le Clou dans le fer (2011), Janis & Daguerre, L’Atelier de l’Agneau (2013).
« ChercheuR de POuX, POusseuR de bouchons », ses travaux sur la poésie française de 1866 à 1925 et les avant-gardes européennes du XXe siècle proposent une histoire alternative de la poésie, considérée d’un point de vue matérialiste et, en particulier, médiopoétique. — Principaux essais : Bernard Heidsieck Poésie Action, Jean-Michel Place (1996), Trois essais sur la Poésie littérale, Al Dante (2003), Rimbaud : le meurtre d’Orphée, Champion (2004), Poésie sonore. Éléments de typologie historique, Le Clou dans le fer (2009).


Anne-James Chaton. Photo Anne-James Chaton

Anne-James Chaton a publié plusieurs recueils aux éditions Al Dante et a rejoint le label allemand Raster-Noton en 2011 avec Événements 09 puis Décade, publié en 2012. Son écriture poétique s’est développée en collaboration avec d’autres artistes de scènes différentes, du rock à la musique électronique, du théâtre à la danse.
Il a travaillé avec le groupe hollandais The Ex et a publié deux albums, Le Journaliste (2008) et Transfer (2013), avec le guitariste anglais de The Ex, Andy Moor. Il a collaboré aux albums Unitxt (2008) et Univrs (2011) de l’artiste allemand Carsten Nicolaï alias Alva Noto. En 2008, il a créé la pièce Napoli, Napoli avec le metteur en scène Benoît Bradel. En janvier 2009, il crée le trio Décade, avec Andy Moor et Alva Noto. Il a également créé les pièces Black Monodie, avec Philippe Menard, pour Les Sujets à Vif de la 64e édition du festival d’Avignon, et Le cas Gage, ou les aventures de Phinéas en Amérique avec le chorégraphe Sylvain Prunenec, pièce créée à l’occasion de l’édition 2013 du festival Uzès Danse à Uzès. En 2013 il initie le projet Icônes en collaboration avec le chanteur Nosfell, Phia Menard et François Chaignaud. La même année il forme le trio HERETICS avec Andy Moor et Thurston Moore, guitariste et chanteur du groupe américain Sonic Youth.
Ses travaux plastiques, puisés dans ses matériaux d’écritures, ont fait l’objet de nombreuses expositions individuelles et collectives en France (Galerie Porte Avion de Marseille ; Galerie RDV, Nantes ; Musée d’art moderne de la Ville de Saint Etienne ; centre d’art contemporain La Kunsthalle à Mulhouse,…) et à l’étranger (Pavillon Unicredit à Bucarest, Roumanie Centre d’Art la Panera à Lleida, Espagne ; Ex Magazzini di San Cassian, Collateral events – 55eme Biennale de Venise, Italie,…). Il donne de nombreuses lectures en France et à l’étranger.
Anne-James Chaton a créé et co-dirige le festival « Sonorités – du texte au son » à Montpellier.
www.annejameschaton.org
dossier de presse consultable en ligne : http://aj.chaton.free.fr/presse.html


Jacques Demarcq, né en 1946, vit à Paris ou voyage. Il a été postier, journaliste, prof de lettres, membre de la revue TXT, éditeur et critique d’art, producteur de radio, prof de design. Il est toujours écrivain et traducteur. Aux éditions Nous, il a publié Les Zozios et Avant-taire, et traduit E. E. Cummings, Gertrude Stein, Jonathan Williams, Andrea Zanzotto. Chez Corti, a paru Nervaliennes ; à l’Atelier de l’agneau, Rimbaldiennes ; chez Clémence Hiver, Seghers, La Nerthe, d’autres Cummings.


Patrick Dubost. Photo Josette Vial

Patrick Dubost
Après avoir étudié les mathématiques et la musicologie, Patrick Dubost s’est passionné pour l’écriture poétique et sa mise en voix dans un esprit d’expérimentation. Auteur à ce jour d’une trentaine de livres, il pratique la “lecture / performance”, donnant à entendre ses textes au travers de sa gestuelle et de sa voix parfois démultipliée. Chaque poème (entre deux et douze minutes) s’appuie sur un dispositif sonore, visuel et poétique autonome. Patrick Dubost intervient depuis des années en France mais aussi, plus ou moins récemment : en Tunisie, Argentine, Italie, Albanie, Québec, Liban, Grande-Bretagne, Grèce, Croatie… Certains de ses livres ont été traduits et publiés dans d’autres langues et les performances aiment à intégrer la traduction comme une voix supplémentaire de polyphonie.
Site web : http://patrick.dubost.free.fr


Jean-Michel Espitallier. Photo Hannah Assouline-Opale

Jean-Michel Espitallier. Coller un faux nez au tragique. Rire de tout, se lamenter du reste. Explorer, dans le contemporain, ce qui nous fait marcher, ce qui nous fait courir. Traquer des trucs, accommoder les restes, construire, accumuler, défaire… Ainsi pourrait se résumer la démarche de Jean-Michel Espitallier (né le 4 octobre 1957), cofondateur de la revue Java (1989-2006), poète inclassable qui joue sur plusieurs claviers et selon des modes opératoires constamment renouvelés.
Derniers livres parus
De la célébrité : théorie & pratique, Éditions 10/18, 2012. L’invention de la course à pied, Al Dante, 2013. Un rivet à Tanger, CIPM, 2013. Salle des machines, Flammarion, 2015.
Dernières créations
Lonely People (pièce sonore sur une vidéo originale de Yumi Sonoda), Fukuoka, 2012. Overlook’s Poems (installation), La Couleuvre, Saint-Ouen, 2013. Autobiographie (extrait), performance-installation, Fondation Louis-Vuitton, Paris, octobre 2014.


Christophe Fiat. Photo c/i/r/c/é

Christophe Fiat
Né Besançon (25) en 1966.Habite Paris.
Jusqu’en 2000, enseigne la philosophie en lycée et l’université de Franche-Comté. Titulaire díun DEA de philosophie. En 2000 quitte l’enseignement pour se consacrer à la littérature et aux performances. La lecture-performance est la continuation de la littérature hors du cadre du livre. Travaux sonores s’inspirent des codes de la culture rock et de la pop et de la théorie critique en philosophie. Morceaux composés avec une guitare électrique et l’ajout de bandes audios. Dirige aujourd’hui la revue de littérature Mission impossible.
Obtention de deux bourses d’aides à la création : une bourse régionale du Centre régional des Lettres de Franche-Comté en 2000 et une bourse du Centre national du Livre en 2002.
Obtient en 2004, la bourse Stendhal du Ministère des affaires étrangères pour un séjour à New York (USA). Par ailleurs, il a collaboré avec divers plasticiens :
Thomas Hirschhorn – Bataille Monument (Dokumenta, Kassel, 2002) Musée Précaire Albinet (Aubervilliers, 2004), 24 h Foucault (Palais de Tokyo, 2004).
Alexandre Périgot – Radiopopeye (Biennale de Venise 2003)
Christelle Lheureux – L’expérience préhistorique (Femis, Paris, 2004)


Giovanni Fontana. Photo Evelyne Goupy

Giovanni Fontana [1946]
Il est le théoricien de la poésie épigénétique. Il s’intéresse depuis quarante ans aux langages à plusieurs codes, aux techniques intermédias et aux synesthésies. Il étudie les rapports parmi les arts, il parcourt des chemins poétiques qui se trouvent aux frontières des langages, il produit des contaminations à partir des sources poétiques phono-visuelles. Ses ouvrages verbo-visuels sont de vraies partitions, des prétextes, des avant-textes, par lesquels il aboutit à la performance de ses sound poems, très appréciés par les milieux de la recherche artistique internationale. Il a publié des livres et des disques. Il a réalisé des vidéo-poèmes. Il a écrit des textes poétiques pour beaucoup de composeurs ; entre eux, il faut citer Ennio Morricone, Roman Vlad, Antonio Poce, Antonio D’Antò, Umberto Petrin, Luca Salvadori, etc. En 2011, il écrit le texte de Elegy pour l’Italie, opéra composé par Ennio Morricone pour le cent cinquantième anniversaire de l’unification de l’Italie. En 2014 il a publié en France le poème Déchets (Ed. Dernier Télégramme).


Anne Kawala. Photo Rob Santaguida.

Anna Kawala est diplômée des Beaux-Arts de Lyon en 2005. Ses recherches explorent, entre formes narratives & documentaires, les techniques du montage et les questions que pose l’installation. Elles prennent comme formes celles de lectures et de pièces performées (notamment avec in,fi,nie, in progress, présentée entre autres à l’Akademie Schloss Solitude (Stuttgart), 2013 ; aux Beaux-Arts de Cherbourg, 2014 ; au Palais de Tokyo, 2015 ; à Montévidéo (Marseille), 2015) et de livres (Le déficit indispensable (screwball), 2015, Al Dante ; De la rose et du renard, leurs couleurs et odeurs, 2012, éd. c.i.p.M ; Le cow-boy et le poète (chevauchépris), 2011, éd. L’attente ; part &, 2011, éd. Joca Seria, F.aire L.a F.euille, 2008, éd. Le clou dans le fer). Travaillant avec metteuses en scène, chorégraphes, musicien,ne,s et plasticien,nes, ses recherches prennent alors pour formes celles de dialogues performées, de pièces chorégraphiques (La nuit noire de l’iguane, 2015 ; random-walker, 2014 ; Ma belle entomologie, 2011) et théâtrales (Mars-Watchers, 2013 ; La terreur du boomerang, 2010), de court-métrages (Polygraphia, 2013) et de pièces radiphoniques (Las, sublime, 2012, matches, 2010). Co-dirige la revue en ligne RoToR (http://corner.as.corner.free.fr/rotor.html). Plus d’informations sur http://anne.kawala.free.fr


Pierre Le Pillouër

Pierre Le Pillouër, né en 1950 à Louhans, vit et travaille à Vallauris.
Co-rédacteur de la revue TXT de 1983 à 1993.
Créateur et rédacteur en chef de Sitaudis, le premier site de poésie comparative (depuis octobre 2001)
Derniers livres parus :
• chair jaune, (craductions de poèmes de Raymond Federman), éd. Le Bleu du Ciel, 2007.
• ajouts contre jour, éd. Le Bleu du Ciel, 2008.
• Dùas boas figuras, éd. Amastra N Gallar, 2008, traduction et photo d’Emilio Araùxo.
• Trouver Hortense, éd. Ulysse fin de siècle, 2008.
• Comment se fait, Walden n press, 2011.
• L’expérience D (avec Nicole Caligaris), édition l’Arbre à paroles, coll. IF, 2013
• Ça et pas ça, Le Bleu du ciel, 2015


Sébastien Lespinasse. Photo Maelle Chastanet, 2012

Sébastien Lespinasse, né le 8 décembre 1975 à Marseille ; vit, dort, rêve et travaille entre Toulouse & Montreuil /
cherche un peu d’air & d’errance dans les mots /
des manières de respirer ensemble /
tisse des textes suffisamment troués pour s’en évader /
rapproche des mises à distance /
voudrait toucher avec la langue /
A publié :
Livres
Fougax et Barrineuf vont en bâteau (éditions Gros Textes)
& avec Maëlle Chastanet (éditions Book Machine Press)
Tendresses Animales avec Sabine Petit (éditions Le Chant des Muses)
Disques
Pneuma-R (éditions Trace Label)
Pneuma-Récital, live in Barjols (éditions Z.I.P / Plaine Page)


Michèle Métail. Photo Louis Roquin.

Michèle Métail. Née en 1950 à Paris. Etudes d’allemand et de musique électroacoustique au Conservatoire supérieur de musique de Vienne en 1972-73. Elle commence à écrire durant ce séjour en Autriche, notamment le Poème infini « Compléments de noms », qu’elle diffuse dès 1973 au cours de « Publications orales ». En 1975 elle rencontre B. Heidsieck, H. Chopin, F. Dufrêne, J. Blaine, J.F. Bory et P. Garnier ; cette même année elle est cooptée membre de l’Oulipo sur proposition de Georges Pérec, mais ne s’associe plus aux travaux du groupe depuis 1998. En 1979 cofondatrice avec B. Heidsieck de l’association « Dixit », organisation des « Rencontres internationales de poésie sonore » au Havre, à Rennes et Paris en 1980. En 1983 elle entreprend des études de chinois et soutient sa thèse de doctorat en 1994. Nombreux voyages en Chine depuis 1985. Son travail se situe donc à la croisée de diverses influences, un éclectisme clairement revendiqué !


Didier Vergnaud. Photo Frédéric Desmesure / Le bleu du ciel

Didier Vergnaud dirige depuis 1990, les éditions Le bleu du ciel, au catalogue essentiellement dédié à la poésie contemporaine.
En 1989, il fonde L’Affiche, une revue murale de poésie de très grand format (120 x 176 cm), destinée à restituer la création contemporaine dans l’espace public. Soixante-neuf numéros composent cette collection arrêtée en 2010, et sont régulièrement exposés dans des centres culturels, médiathèques, musées, et dans les villes.


Isabelle Vorle. Photo Muriel Rouget

Isabelle Vorle est peintre et réalisatrice. Plastique, insolite, rigoureux, son travail cinématographique est toujours guidé par des recherches scrupuleuses, et se nourrit volontiers de musique et de poésie contemporaines. Schwitttraces retrace le voyage de l’artiste Kurt Schwitters en Europe du nord, Tous se terrent s’appuie sur Pour ne pas mourir de Patrick Dubost ; elle se base sur les textes de Patrick Beurard-Valdoye pour réaliser Berliner-Trio avec une musique de Jean-Jacques Bénaily.
Elle a accompagné de dessins ou gravures des poèmes de Ghérasim Luca, Jean-François Bory, Patrick Beurard-Valdoye, Jacqueline Merville et Marko Pajevic.