Janne Schra

Photo : Melissa Verhoeven

Si Janne Schra regarde le Mississippi, si elle est assise sur une plage entourée d’oiseaux de paradis ou passe à côté d’un pont à Shangaï, elle a toujours le désir de l’autre rive. Son agitation intérieure, ses voyages, ses mouvements de l’âme et ses désirs se retrouvent dans sa récente série de nouvelles chansons. Des chansons qui parlent d’un club à Sydney, de planètes et de mâles dominants, d’oiseaux et de voyage à Paris dans sa première voiture, de chagrin, de pleurs et d’au-revoir, d’ivresse à la Nouvelle-Orléans et d’autres façons de fuir.
En deux ans, les chansons de Janne Schra sont arrivées à maturité, lentement mais sûrement, en compagnie de ses musiciens, dans une petite maison de l’est des Pays-Bas. Elle a continué là où l’album Ponzo s’était arrêté, en voulant surtout exprimer à la fois le sentiment de liberté que peut apporter un voyage vers de lointaines contrées, et la chaude nostalgie à l’évocation d’un passé familier. Un  proverbe ancien nous dit : “Everything will be ok in the end, and if it’s not ok, it’s not the end.”  Une période agitée s’achève, et tout va bien. Janne Schra vit à Amsterdam Nord, à côté d’un entrepôt sur le mur duquel figure l’inscription « arrivé à destination ». Est-ce vrai ?
Après Eleven et Schradinova, Janne Schra a enregistré deux albums solo et a travaillé avec divers musiciens comme M. Ward, Kraak & Smaak et Sister Bliss. Elle s’est produite dans le monde entier, au Festival de jazz de Montréal, à Berlin, à Johannesburg et à Tokyo. Elle a reçu une Harpe d’Argent, des disques d’or et de platine et son dernier album studio Ponzo (2015) a été, dès sa parution, nominé pour un Edison et un 3voor12 Award.

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Janne Schra au 37e Marché…