Au cœur du cœur de l'écrin

Anne Kawala


Éditeur :LansKine


Livre

Langue d'origine :Français

Format :15,0 x 22,0 cm

Nombre de pages :240

Date de parution :06/05/2017

ISBN :979-10-90491-42-7

Prix :14,00 €

Argumentaire :

Au cœur du cœur de l’écrin, je cherche ce que je trouve, est un recueil de poèmes écrit à partir d’une commande passée à Anne Kawala par la maison de la poésie de Nantes et le musée Dobrée, pour l’écriture et la lecture, en janvier 2016, d’un texte composé à partir de l’écrin du cœur de Anne de Bretagne (réalisé en 1514 – au moyen-âge finissant, à la renaissance s’annonçant). La première image qui a ouvert la recherche fut celle de l’extraction du cœur du corps de Anne de Bretagne. Comment ? Qui ? Sous quelles connaissances médicales ? Quelles autorisations religieuses ? Le corps d’une femme, d’une reine, ainsi exposé à cette époque ? A sa propre demande ?!? Ces premières questions ont immédiatement amené Anne Kawala à reconsidérer l’enseignement de l’Histoire, de la médecine et de l’influence des femmes (cf. poème de mes souvenirs du moyen-âge).Au cœur du cœur de l’écrin, je cherche ce que je trouve, est une traduction des trouvailles faites sur ces chemins historiques, trouvailles qui comme sur un chemin arrête l’œil parce que l’œil, médical, alchimiste, féministe, social, poétique est préparé à être attentif à ces trouvailles sur lesquelles d’autres yeux glissent.

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

Diplômée des Beaux-Arts de Lyon en 2005. Avec les techniques du montage, employant les différentes formes que l’écriture, orale & scripturale, peut revêtir, parcourant dans les deux sens le spectre des genres (narration fictionnelle ↔ question documentaire, voire théorique ֍ passant par la forme poétique, qu’elle soit visuelle, sonore, lyrique éou auto-fictionnelle) ne s’embarrassant pas des frontières qui ont pu être dressées entre ces différentes matérialités, les mettant en jeu en fonction des nécessités de ce qui est ressentixanalysé, du comment et où cela est transmis, les recherches d’Anne Kawala ne s’ancrent pas : elles suivent des trajets, des passages, des apprentissages, forment des cartographies, explorées, dé|re|construites.

Au service de ces explorations sont créées des lectures performées répondant au contexte (entre autres : en 2016 : fondation paul ricard, paris ; musée d’art moderne et contemporain, strasbourg ; musée dobrée, nantes ; en 2015 : mamco, genève ; festival worrrrdrun, belgrade ; maison de la poésie, paris ; lieu unique, nantes), est régulièrement ré-imaginée in,fi,nie pièce performée in progress (entre autres : Palais de Tokyo, 2015 ; Montévidéo (Marseille), 2015 ; Beaux-Arts de Cherbourg, 2014 ; Akademie Schloss Solitude, 2013), et sont publiés des livres : Le déficit indispensable (screwball), 2016, Al Dante ; De la rose et du renard, leurs couleurs et odeurs, 2012, éd. c.i.p.M ; Le cow-boy et le poète (chevauchépris), 2011, éd. L’attente ; part &, 2011, éd. Joca Seria, F.aire L.a F.euille, 2008, éd. Le clou dans le fer.

Travaillant avec metteuses en scène, chorégraphes, musicien,ne,s et plasticien,nes, ses recherches prennent alors pour formes celles de dialogues performées, de pièces chorégraphiques (La nuit noire de l’iguane, avec Nicolas Irurzun, 2015 ; random-walker, avec Amandine Truffy, Aurore Gruel, Emilie Weber, 2014 ; Ma belle entomologie avec Olivia Grandville, 2011) et théâtrales (Praxys, avec Natascha Rudolf, 2015 ; Mars-Watchers, 2013 ; La terreur du boomerang, avec Emilie Rousset, 2010), de court-métrages (Polygraphia avec Rebecca Lowen, 2013) et de pièces radiphoniques (Fabrique de Musique#31 avec Soïzic Lebrat, 2015 ; Las, sublime, 2012, matches, 2010).

A co-dirigé la revue en ligne RoToR (http://corner.as.corner.free.fr/rotor.html). Plus d’informations sur http://anne.kawala.free.fr