Soleil grigri

Gilles Weinzaepflen


Éditeur :Lanskine


Livre

Langue d'origine :Français

Format :15,0 x 22,0 cm

Nombre de pages :112

Date de parution :02/12/2018

ISBN :979-10-90491-49-6

Prix :12,00 €

Argumentaire :

Quatre parties composent "Soleil grigri", quatre façons d’éclairer la pluralité de la perception poétique.
Les poèmes en prose de "Quart vide" évoquent un séjour au Yémen avec un non-voyant. Le locuteur décrit les photographies de ce voyage au lecteur qui ne peut les voir. Portrait d'un homme et d'un pays traversé par les figures de Pasolini, Rimbaud et la Reine de Saba.
"Pivot Kinski" propose de courtes énigmes en vers qui oscillent entre saisie de l'instantané, métaphysique de l'immédiat, musique de l'impossible. L'élan de ces poèmes mime le mouvement de l'acteur Klaus Kinski, surgissant dans le cadre par les angles et par surprise.
Dans "Le Printemps s'appelle reviens", les codes qui régissent la société implosent. Politique, histoire, tourisme, sexualité, poésie : le réalisme poussé jusqu'à l'absurde réinvestit la langue poétique.
Enfin "Salut voilà" révèle la dimension algébrique et fictionnelle de la mémoire : en combien de souvenirs "tient" le personnage d'un père disparu ? Entre sensibilité et humour, la précision du style et des éléments racontés suscitent tout à la fois émotion et drôlerie.

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

Né en 1966 à Mulhouse, Gilles Weinzaepflen s’est fait connaître comme poète à Marseille, où il vécut dans les années 1990. Il habite à Paris. Il a lu ses poèmes sur France Culture en duo avec le guitariste David Fenech, au festival MidiMinuitPoésie (Maison de la Poésie de Nantes). Également musicien, il a publié 7 disques sous le nom Toog. Il a travaillé comme chroniqueur musical pour France Culture et donne des performances avec Emmanuelle Pireyre (prix Médicis 2012). Il a tourné La poésie s'appelle reviens, un film documentaire sur le champ poétique contemporain (Festival International du Film sur l'art, Montréal).
Bibliographie : L’Égalité des signes (Le Quartanier, 2007), Noël Jivaro (Le Clou dans le Fer, 2011), Ouvrage collectif : Ivar Ch’Vavar & Camarades (Flammarion, 2008).