El Mariachi Anáhuac

Mariachi (bois qui résonnent ensemble)
Anáhuac (lieu entouré d’eau, nom de la vallée de Mexico).

En 1990, Rodrigo Barahona, réputé pour sa connaissance et la diffusion des musiques traditionnelles du Mexique, fonde El Marachi Anáhuac, sous l’impulsion des institutions mexicaines en France ; avec ses mariachis, il devient un des ambassadeurs de la musique mexicaine, en Europe et dans le monde. Guitariste et musicologue, il se passionne pour différentes expressions musicales mexicaines et latino américaines qu’il interprète pour vous, entouré des meilleurs musiciens du genre.

Sak Tzevul

Damian Martinez, guitariste et compositeur, créateur du Batzi-Rock – ou rock des peuples autochtones –, présente un tout nouveau rock mexicain qui incorpore des chansons dans les langues autochtones et ancestrales à un mélange électrisant de mélodies allant de légendes traditionnelles rock classique à des inflexions indigènes qui évoquent un concept  de modernité traditionnelle du peuple du Mexique profond aujourd’hui.

Damian Guadalupe Martinez Martinez : guitare et voix
Enrique Roman Martinez Martinez : batterie
Romeo Guadalupe Ramos Diaz : basse
Ivan Cipacti Hernandez Espinosa : percussions

La Sodomía en la Nueva España

La Sodomie en Nouvelle Espagne

Auto-sacramental de Luis Felipe Fabre (2010)
Traduction de Lisandro Abadie
Avec la collaboration d’Annie Le Brun et de Benjamin Lazar
Lecture à trois voix en espagnol et en français

Mexico, 1657 : 14 hommes sont accusés de crime de sodomie, jugés et brûlés. à partir des archives de leur procès et de journaux d’époque,  et en s’inspirant du théâtre et de la poésie du Siècle d’Or espagnol, le poète contemporain Luis Felipe Fabre a composé une œuvre à la fois drôle et bouleversante. Son livre se transforme en théâtre dont les personnages sortent des coulisses du néant pour s’avancer sur la scène blanche de la page. 

Le Silence, la Sainte Doctrine, la Justice, la Chair,  la Nature,  l’Autre et tous les accusés, avec à leur tête le travesti Juan de la Vega – qui préfère se faire appeler Cotita de l’Incarnation – sont convoqués par Luis Felipe Fabre pour rejouer leur rôle dans le présent brûlant du poème.

Production : le Théâtre de l’incrédule