Périphérie #21

Poésies du Mexique #15

Lundi 13 juin 2016 / 20 h

Coral Bracho
Silvia Eugenia Castillero
Luis Felipe Fabre
Julián Herbert
Karen Villeda

Rencontre et lectures avec les poètes mexicains invités, avant leur retour au Mexique.
Coral Bracho, Silvia Eugenia Castillero, Luis Felipe Fabre, Julián Herbert et Karen Villeda.
Organisée avec la Maison de la Poésie, l’Ambassade du Mexique à Paris et la Dirección general de publicaciones de la Secretaría de cultura

Maison de la Poésie/Scène Littéraire
157 rue Saint-Martin
75003 Paris
M° Rambuteau (11) / RER Les Halles (A) (B) (D)
Entrée libre
Réservation conseillée au 01 44 54 53 00 / reservation@maisondelapoesieparis.com

Biographies

Coral Bracho

Coral Bracho (Mexico, 1951) est poète et traductrice. Parmi ses recueils de poésie figurent : Peces de piel fugaz (1977), El ser que va a morir (1982), Tierra de entraña ardiente (1992), Huellas de luz(2006) qui rassemble les titres précédents, La voluntad del ámbar (1998), Ese espacio, ese jardín(2003), Cuarto de Hotel (2007), Si ríe el emperador (2010), Marfa, Texas (2015). Elle a été boursière de la Fondation John Simon Guggenheim de New York et du Système National des Créateurs d’Art au Mexique. Elle a reçu, entre autres, le Prix Xavier Villaurrutia en 2003, le Prix National de Poésie Aguascalientes en 1981, le Prix International de Poésie Jaime Sabines-Gatien Lapointe (Québec, 2011) et le Prix International de Poésie Zacatecas en 2011. Ses livres et quelques-unes de ses anthologies ont été publiés dans plusieurs pays et traduits dans plusieurs langues. En 2015, les Éditions Al Manar ont publié Chambre d’hôtel en version bilingue.


Silvia Eugenia Castillero

Silvia Eugenia Castillero (Mexico, 1963) est l’auteure des livres d’essai Entre dos silencios, la poesía como experiencia (Tierra Adentro, Mexico, 1992 et 2003) et Aberraciones : El ocio de las formas (UNAM, 2008). Elle a également publié les recueils de poésie Como si despacio la noche(Secretaría de Cultura de Jalisco, Guadalajara, 1993) ; Nudos de luz (Editorial Sur et Université de Guadalajara, Guadalajara, 1995) ; Zooliloques, édition bilingue, traduction en français de Claude Couffon (Indigo Éditions, Paris, 1997) ; Zooliloquios. Historia no natural (Conaculta, Col. Práctica Mortal, Mexico, 2003) ; Eloísa (Editorial Aldus et Université de Guadalajara, Mexico, 2010) ; Héloïse, traduction en français de François-Michel Durazzo (Éditions du Noroît, Montréal, 2012) ; Eloise, traduction en anglais de Sarah Pollack (Unicorn Press, Inc., Greensboro, 2014). Castillero a obtenu le deuxième prix de poésie du « Certamen Internacional Letras del Bicentenario Sor Juana Inés de la Cruz » en 2011, avec le livre En un laúd –la catedral (Fondo Editorial EdoMex, 2012). Elle est actuellement directrice du magazine littéraire Luvina de l’Université de Guadalajara et elle est membre du Système National de Créateurs d’Art.


Luis Felipe Fabre

Luis Felipe Fabre (Mexico, 1974) a publié un livre d’essai : Leyendo agujeros. Ensayos sobre (des)escritura, antiescritura y no escritura (2005) et les recueils de poésie Cabaret Provenza (2007), La sodomía en la Nueva España (2010) et Poemas de terror y de misterio (2013). Il est également l’auteur des anthologies Divino Tesoro, Muestra de nueva poesía mexicana (2008), La Edad de Oro, Antología de poesía mexicana actual (2012) et Arte & basura. Una antología poética de Mario Santiago Papasquiaro (2012). En 2014 il organise, avec Fernando Mesta, Todos los originales serán destruidos, une exposition d’art contemporain réalisée par des poètes mexicains. En 2015, Ugly Duckling Press publie Sor Juana and Other Monsters, une sélection de ses poèmes, traduite par John Pluecker. Il est membre du Système National de Créateurs d’Art.


Julián Herbert

Julián Herbert (Acapulco, 1971) est l’auteur des recueils de poèmes El nombre de esta casa (1999), La resistencia (2003), Kubla Khan (2005), Pastilla camaleón (2009), Depósito salvado(videopoemas, 2012) et Álbum Iscariote (2013), ainsi que de l’ouvrage de critique littéraire Caníbal. Apuntes sobre poesía mexicana reciente (2010). En tant que romancier il a publié Un mundo infiel(2004), Cocaína (manual de usuario) (2006), Canción de tumba (2011) et La casa del dolor ajeno(2015). Il a obtenu le Prix National de Littérature Gilberto Owen (2004), le Prix National de Conte Juan José Arreola (2006), le Prix National de Conte Agustín Yáñez (2008), le Prix Jaén du roman (2011) et le Prix Ibéro-américain du roman Elena Poniatowska (2012). Il est vocaliste d’un groupe de rock et membre du Système National de Créateurs d’Art. Quelques-uns de ses livres ont été publiés en anglais, en français, en portugais, en italien et en allemand.


Karen Villeda

Karen Villeda (Tlaxcala, 1985) a publié un livre pour enfants, Cuadrado de Cabeza (Edebé, 2015) et quatre recueils de poèmes : Dodo (Conaculta, 2013), Constantinopla (Posdata Ediciones, 2013), Babia (UNAM, 2011) et Tesauro (Conaculta, 2010). Elle a été résidente de la Ragdale Foundation et fait actuellement partie du Programme International d’Écriture de l’Université d’Iowa. Elle a été boursière du programme Jeunes Créateurs Fonca, de l’Open Society Foundations et du Département d’État des États-Unis. Elle a également été lauréate du Prix Bellas Artes de conte pour enfants Juan de la Cabada en 2014, du prix National de Jeune Poésie Elías Nandino en 2013 ; elle a reçu le premier prix de poésie de la revue “Punto de partida” en 2008 et le IVeme prix national de poésie pour enfants Narciso Mendoza en 2005. Dans POETronicA elle présente ses travaux de poésie et de multimédia. Son intérêt pour la poésie et sa relation avec les différents supports technologiques commence avec LABO : Laboratoire de cyber poésie. Une partie de son œuvre numérique paraîtra dans le troisième volume de l’Electronic Literature Collection du Massachusetts Institute of Technology (MIT).